Qui n’a pas rêvé un jour de découvrir les lointains horizons ? Quand on vit près de l’océan cet appel est constant. Fouler les rivages de l’autre bout du monde où des foules colorées viennent déposer des offrandes de fleurs et de fruits à des dieux improbables ; Voir les Grands déserts où les arabesques des dunes dansent sous les vents brûlants ; Découvrir les royaumes oubliés dans le blanc linceul des neiges himalayennes…

Pourtant il est une terre toute proche
Où l’on revient toujours quelle que soit la saison.
Là où le continent s’enfonce dans les flots ;
Là où la lumière d’or se mêle aux flots émeraude de la Mer d’Iroise ;
Là où dans les profondeurs de l’océan retentit le chant des dauphins.
Agrippés aux rochers battus par l’écume des tempêtes équinoxiales. les phares sont les gardiens séculiers de ces lieux extrêmes. Ils veillent au-dessus des passes dangereuses.

Dans l’arôme doucereux des ajoncs, allons par les chemins creux.
A la porte de la maison voici que commence un autre voyage…




Who did not dream one day to discover the distant horizons? When one lives near the ocean this call is constant. To Tread the shores of the other end of the world where colored crowds come to lay offerings of flowers and fruits to improbable gods; To see the Great Deserts where the arabesques of the dunes dance under the burning winds; To discover the forgotten kingdoms in the Himalayan snow shroud…

Yet there is a land nearby
Where we always come back no matter what the season.
Where the continent sinks into the waves;
Where the golden light mingles with the emerald waves of the Iroise Sea;
Where in the depths of the ocean the dolphins sing.
Clinging to the rocks beaten by the foam of the equinoctial storms, the lighthouses are the secular guardians of these extreme places. They watch over dangerous passes.

In the sweet aroma of the gorses, let us go by the hollow paths.
At the door of the house here begins another journey...