Mais laissons les gardiens d’Ar-Men nous parler de l »’Enfer des Enfers ».
« La tempête, on la subissait. Personne ne serait venu nous chercher, ni en hélicoptère, encore moins en bateau. Le phare fait 32 mètres de haut mais les vagues passent facilement au-dessus. Ce sont des hauts-fonds, donc ce sont de grosses déferlantes qui se brisent sur le phare. Des tonnes d’eau. Parfois les tempêtes duraient longtemps. Le phare tremblait (...) On s’apercevait qu’on remuait parce que tout en haut, on a une grosse cuve à mercure où est posée l’optique. Malgré sa densité, le mercure se mettait à danser et on recevait des gouttelettes. »
(René Le Port, gardien d’Ar-Men de 1972 à 1974).
But Let the Keepers of Ar-Men tell us about the Hell of the hells.
“We were going through the storm. No one would have picked us up, neither by helicopter, nor by boat. The lighthouse is 32 meters high but the waves pass over easily. These are shoals, so they’re big surf breaks on the lighthouse. Tons of water. Sometimes the storms lasted a long time. The lighthouse trembled (...) We noticed that we were stirring because at the very top, we have a large mercury tank where the optics are placed. Despite its density, the mercury would dance and you would get droplets.”
(René Le Port, Ar-Men Keeper from 1972 to 1974).