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1 Siecle a Aulnay en Cartes Postales | profile | all galleries >> VISITE GUIDEE PAR QUARTIERS >> Près de 2500 Cartes Postales classées par quartier, bonne visite! >> Quartiers du Sud - Le "Parc" - 20 Thèmes >> Quartiers de Nonneville d'Aligre, limite avec Bondy, Vercingetorix, --> Arthur Chevalier tree view | thumbnails | slideshow

Quartiers de Nonneville d'Aligre, limite avec Bondy, Vercingetorix, --> Arthur Chevalier

La destruction du château marque le début d’un nouvel essor pour notre ville, et tout particulièrement au Sud dont le développement urbain ira bien plus vite qu’au Nord. Le quartier de la gare est rempli de superbes maisons bourgeoises, le train de Paris s’arrête tous les jours, la Mairie est installée place des écoles, les commerces fleurissent à chaque coin de rue, les promenades au canal de l’Ourcq et au Jardin Perdu sont réputées, les bals et leur musique s’entendent tous les dimanches dans chaque quartier, bref Aulnay-Sous-Bois devient une ville et remplace très vite la vie plus modeste et recluse du vieux Bourg du Nord près de l’église et du château détruit. La forêt de Bondy a vu sa surface considérablement réduite par défrichages massifs entrepris par l’église qui régnait en maître à l’époque et décidait de l’implantation de nouvelles fermes, labours et pâturages ainsi que prieurés et églises. Ce défrichage a, en fait, commencé au 7 ème siècle et fut presque terminé au 12 ème siècle. A l’époque il fallait déjà ouvrir la voie vers l’Est depuis Paris et augmenter les terres agricoles pour nourrir les Parisiens, et plus seulement les curés. Le presque total déclin de la forêt aura lieu entre 1860 et 1875, années de la construction de la voie de chemin de fer et de la première gare. La seule et unique partie encore intacte ou presque de la forêt de Bondy est à Sevran, au parc de la Poudrerie. Allez-y, et vous retrouverez l’exacte ambience de notre Aulnay dans les anneés 1860. Les restes de la forêt de Bondy sur le territoire de notre Aulnay furent appellés « Le Parc » et vendus en lotissements. De nos jours, il ne subsiste que très peu de groupes d’arbres issus de la forêt, les plus beaux spécimens se trouvent au parc Dumont et au centre de gérontologie (ex. Bigotini). Quelques arbres isolés existent encore de ci de là sur des terrains privés, il faut chercher… Ce sont en général des chênes de 20-25 mètres de hauteur qui semblent vouloir dire “ne me coupez pas!”. La forêt de Bondy était à l’origine striée de chemins qui permettaient de se rendre du Nord au Sud, de Bondy à Saint-Sulpice, de Nonneville au château et bien plus tard jusqu’au futur canal de l’Ourcq. Un véritable réseau de chemins de terre battue justes assez larges pour y laisser passer une charrette. La plupart de ces chemins on été transformés en routes carrossables et sont devenus les rues et avenues du Sud actuel : avenue de Nonneville bien entendu, avenue du Clocher, avenue des Friches, route de Bondy, rue Arthur Chevalier, rue de la Croix Gaultier, etc. La rue de Nonneville, principale artère Est-Ouest du Sud de la ville, rue trop étroite pour la circulation d’aujourd’hui est fréquentée par bien des automobilistes qui pestent dans les embouteillages soir et matin… Toujours en double sens pour une raison qui m’échappe, mais c’est un autre débat. Mon grand-père a construit en 1927 le magasin qui fait l’angle des rues Croix Blanche et Nonneville (les Comptoirs Français, agence 954). Mes grands-parents ont habité toute leur vie dans la maison carrée située à cet angle en retrait de l’intersection. Cette maison était auparavant un café (dans les années 1885-1910) dont l’entrée donnait sur l’avenue de la Croix Blanche. Les murs de la salle du bas étaient recouverts de fresques japonaises magnifiques, je parie qu’elles sont toujours la sous les papiers peints de l’actuelle salle à manger des nouveaux propriétaires..! Mon grand-père a aussi construit l’usine Idéal-Standard, appelée communément “les Radiateurs” située à l’extrémité de la rue de Nonneville derrière l’intersection d’avec la rue Arthur Chevalier (quartier Chanteloup). Il ne reste aujourd’hui q’une maigre partie des bâtiments de l’ancienne usine qui abrite un centre commercial et quelques petites entreprises. Ces changements radicaux seront stoppés net entre 1914 et 1918, mais reprendront de plus belle dans les « années folles » qui suivront la grande guerre. La joie d’être encore en vie après ces drames se traduiront par des excès de comportements voire de libertinage. Les bals, cafés, bistros, restaurants, cinémas, salles de spectacles existent partout et notamment au Sud dans la zone comprise entre le canal et la gare, passages obligés pour les piétons venant du train et avides de furtifs baisers volés à la jeune fille rencontrée le précédent dimanche dans les méandres du jardin perdu… Le carrefour des 4 Routes est devenu l’intersection entre l’avenue de Nonneville et l’avenue du Clocher (le futur gros Peuplier, petit arbre encore à cette époque!). Le carrefour de la Table n’a plus de nom, c’est de nos jours l’intersection entre l’avenue du Clocher et celle de la Croix Blanche. Ce carrefour a vu l’installation de la première construction faite dans le Parc : « la cabane à Corsin », appelée aussi la cabane de Bondy. Le père Corsin était le garde installé en 1884, il habitait rue de la Nation et faisait le chemin de retour sur son fameux âne. Sa maisonnette qui tenait lieu de cabane de garde était installée sur le terrain sur lequel se trouve de nos jours une petite maison (en briques rouges) d’habitation adossée à une ferme qui donne sur l’avenue du Clocher. On peut encore y voir les étables, la cour intérieure pavée et le petit commerce peint en vert sur la rue qui vendait les produits laitiers frais jusque dans les années 60. J’y ai vu traverser des vaches depuis cette ferme pour aller paître là ou furent construits les touts premiers HLMs de la ville, petit ensemble encore discret et calme de nos jours. Le carrefour des 5 routes n’a plus de nom non plus. C’était l’intersection entre l’avenue des Friches et de l’avenue du Clocher. La mare de la Justice, située à l’emplacement actuel de la rue de Coullemont, près de la gare. La mare à Martelet, située entre l’église Saint Joseph et le Parc Gerth. Le Buisson Curé, situé près de l’Ecole de la République. La Croix Blanche, témoignage religieux à la limite de la forêt a été absorbée par la voie de Chemin de Fer. Le Rouaillier, petit ruisseau issu de la Morée vers le Boulevard Lefèvre, qui traversait tout le Sud pour aller se déverser à Livry en passant par la place du Gal. Leclerc et l’école Vercingétorix. La Morée, entrait par la forêt à la hauteur du pont de la Croix Blanche, longeait le futur Oréal à Chanteloup et se perdait à Sevan non loin de là. Bien que plus connue au nord de la ville, la Morée traversait bien aussi le sud jusqu’aux environs de la future usine Idéal Standard. La Morée (ainsi que le Sausset) ont été des “égouts naturels et bien pratiques…” à l’époque où la population -heureusement peu nombreuse - ne disposait pas du confort actuel… Ces petits ruisseaux sont devenu égouts publics dès la fin du 19 ème siècle et ont été une honte pour les habitants du bourg. Ils sont aujourd’hui canalisés dans les égouts, c’est devenu propre, mais le charme a disparu… Le quartier de Nonneville n’aura jamais connu plus de gloire que du temps de la ferme. Ensuite, plus rien, rien ! Pour beaucoup d’Aulnaysiens, Nonneville n’est pas un quartier, mais une rue sans plus... La construction du Canal au Sud et de la voie de chemin de fer au Nord ont déplacé les centres d’intérêts : le Canal est devenu lieu de promenades et de baignades dominicales pendant qu’au Nord, le train apportait les touristes Parisiens et les futurs acheteurs de lotissements bon marché qui venaient de Paris se disant avoir trouvé la campagne et le bon air pour pas cher ! L’arrivée du train a été un progrès certes, mais a bouleversé tout trop vite tout et a sonné le glas de l’esprit bucolique de la forêt devenue en moins de 20 ans le Parc et la future ville du Sud remplie de pavillons de banlieue construits avec peu de moyens et souvent d’un goût douteux... Les belles villas qui longent la voie de chemin de fer sont maintenant cernées par des pavillons minuscules sur de petits terrains, pas bien entretenus et remplis de nouveaux propriétaires heureux de leur bonne affaire. C’est la juxtaposition de la bourgeoisie Parisienne qui habitait Aulnay pour les vacances et les dimanches avec la masse laborieuse expatriée de Paris par le manque de logements. Cette cohabitation ne durera que 50 ans : dès la fin de la 2ème guerre l’acharnement des municipalités à construire pour les « masses laborieuses » mettra à mort l’aspect coquet de notre ville en faisant fuir les riches familles vers d’autres espaces mieux gérés. Revenons a notre Nonneville : Le développement de la ville au Sud va contribuer a développer des petits commerces et marchés en plein air et des cafés (beaucoup !), épiceries, marchands de couleurs, et bien d’autres artisans et commerces. Le Nonneville d’origine s’est dissout c’est Le Gros Peuplier qui a pris sa pris la relève de la notoriété locale. La ferme de Nonneville ? Disparue, oubliée, voire inconnue par presque tous les Aulnaysiens ! Mais la roue tourne encore, et même le gros peuplier est un quartier qui se meurt... Son marché (mercredi et samedi matin) a disparu en 1983, le gros peuplier est coupé depuis bien longtemps, le marchand de couleurs (Maison Espinasse) évaporé, le restaurant – salle de mariages abandonné et de nos jours transformé en maison d’habitation (par chance pas détruite en 2002 !). De nos jours qui dit encore « le Gros peuple ».. ? Il subsiste encore quelques commerces de proximité car bien des personnes âgées y font leurs achats quotidiens, mais pour combien de temps ? La ville autorise la construction de petits bâtiments dans ces quartiers là où les petits commeres sont un par un remplacés par des maisons d’habitation ou par des petits immeubles divisés en appartements.
Découvrez les cours d'eau du quartier
Découvrez les cours d'eau du quartier
Rue Louis Blanc
Rue Louis Blanc
Leopold Faure, propriétaire du groupe de terrains qui devint le parc Faure . Photo publiée par le C.A.H.R.A.
Leopold Faure, propriétaire du groupe de terrains qui devint le parc Faure . Photo publiée par le C.A.H.R.A.
Fanfare des Canards de Nonneville - 1925
Fanfare des Canards de Nonneville - 1925
Avenue d'Aligre
Avenue d'Aligre
Carrefour Croix blanche et Nonneville - Carrefour du Gibet avant 1900
Carrefour Croix blanche et Nonneville - Carrefour du Gibet avant 1900
Avenue des Pavillons sous bois et Alentours
Avenue des Pavillons sous bois et Alentours
Avenue Vercingétorix- Ecole Vercingétorix - Allée Sainte Anne
Avenue Vercingétorix- Ecole Vercingétorix - Allée Sainte Anne
Avenue de Nonneville
Avenue de Nonneville
Entre l'avenue de Nonneville et le Canal
Entre l'avenue de Nonneville et le Canal
Carrefour des Solidaires - Arthur Chevalier et Nonneville
Carrefour des Solidaires - Arthur Chevalier et Nonneville
Usines des Radiateurs - Chanteloup
Usines des Radiateurs - Chanteloup