Sans Bigottini, ce quartier n'aurait sans doute pas existe tel quel. La maison de retraite installee dans les frondaisons de la foret de Bondy etait quelque peu excentree par rapport au centre-gare. La connection avec le Blvd qui mene a la gare s'est tout naturellement fait par l'avenue Jeanne d'Arc. Devenue passage oblige, les cafes, restaurants, hotels, salles de bals, et plus tard salle de cinema s'y installerent tres rapidement. Toute la partie comprise entre la place et la Blvd de la Gare etait remplie de commerces et de divertissements.
A l'inverse, la partie comprise entre la place et Bigottini n'avait aucun bistrot, hormis celui installe en face de la maison de retraite.

La rue et la place Jeanne d’Arc ne font qu’un en réalité, vu la relative petite longueur de la rue et sa place en plein milieu. Située entre Bigotini et le Boulevard Galliéni qui mène à la gare, la rue se remplira vite de restaurants, de bals, d’hôtels et même d’un vélodrome ! Le Collège Bigotini avec ses signes religieux semble se dresser obstinément au fond de la rue pour tenter de ramener a la raison les « âmes perdues » qui passaient leurs dimanches aux bals et restaurants qui foisonnaient dans cette rue en 1910 et jusqu’en 1939, ensuite d’autres activités commencèrent et moins drôles, celles-là …
Si vous êtes nés avant 1940 et habitiez Aulnay, vous ne pouviez pas ne pas connaître Le Casino, Le Caprice, le Moderne et le Français !
C’est là que mes parents se sont rencontrés en 1948 au dancing du Caprice…