Fin de vacances en Auvergne. Un été 2004 nuageux et orageux a brimé mes pulsions photographiques. Je décide d’exploiter à fond la dernière semaine et de cueillir la première lumière de chaque journée.
Ce matin là je me rends au bas du « château » de Rouzat. C’est la demeure d’enfance de Jacques-Henri Lartigues, là où il a notamment photographié son frère et l’aile volante.
L’endroit offre une très belle vue sur le Puy de Dôme et aussi sur la plaine de la Limagne. C’est ce dernier angle qui a attiré mon attention.
Les nuages qui allaient recouvrir la journée étaient encore comme enfouis dans la terre et le contre-jour créait une lumière très mystérieuse.
J’ai recherché à composer une image qui fasse ressortir la succession de plans presque infinie et la variété des multiples lumières que compose et recompose la brume,
d’où le 120 mm (multiplier par 1,6 avec le Canon 10D) pour la compression de perspective et l’ouverture à 16 pour le contraste.
J’aime aussi beaucoup la façon dont les clochers des églises se mêlent et se confondent avec la végétation.