En 1998, je devais partir pour 2 années en GUADELOUPE.
J'ai pensé que d'y naviguer en catamaran serait une excellente idée.
Avec l'architecte LUCAS, nous avons réfléchi sur le thème d'une extrapolation du KL 28 en 35 pieds (une espèce de petit Formule 40, plus calme).
Il sera construit (en WEST), au BRESIL, à CABO FRIO par CARLOS RIBEIRO.
Nous aurons beaucoup de problèmes, "travailler" avec le BRESIL en 1988 était une véritable gageure, j'ose espérer que certaines lourdeurs n'existent plus.
Le bateau sera convoyé jusqu'au VENEZUELA, cela nous permettra d'apprécier (une fois de plus) BAHIA, mais cette fois par la mer. JOÏA y restera 4 mois.
Au VENEZUELA, nous perdrons le mât. Mise en fabrication d'un nouvel espar, CP et carbone, du temps et des voyages . . .
En 1992, décision de convoyer JOÏA sur MIAMI. Dès la première nuit, nous serons arrêtés par les Coast- Guards Américains (très bien). Et la seconde, nous reperdrons le mât ! (défaut de conception des rattrapages d'efforts au niveau de la poutre avant). Après contact avec le CROSS de MARTINIQUE, sous voilure de fortune (sur coup de patte de JEAN-MARC) nous atterrirons en GUADELOUPE, à BASSE-TERRE.
La Capitainerie de la Marina de GOURBEYRE nous interdira l'entrée de la Marina, Madame MICHAUD-CHEVRY devait le lendemain en faire l'inauguration (c'est important les inaugurations).
Dans la nuit, le vent s'est levé et le bateau est allé à la côte. Fin de JOÏA.
Ce fut ensuite 4 années de bagarres contre la compagnie d'assurance EAGLE STAR. J'ai gagné ! ! ! Mais oui . . . et cela grâce à l'efficacité d'un avocat "extraordinaire", Maître Jean-Luc GEBELIN de SAINT-NAZAIRE.
Cette aquarelle m'a été offerte par SYLVIE et JEAN-MARC (je vais me renseigner pour connaître le nom de l'aquarelliste).
C'est tout ce qu'il me reste, quelques photos en argentique (quelque part dans des boîtes à chaussures), plein de souvenirs de suivi de construction à CABO FRIO ou au VENEZUELA et l'apprentissage de la "justice" et de ses arcanes.
J'ai continué à pratiquer le multicoque !
Maintenant je "roule" (dans tous les sens du terme !) en trawler (SAODIKA), différent, mais c'est également très sympathique.