Después de quince años regresé a las minas del Cerro Rico de Potosí, Bolivia. Los mineros ya no iluminan los socavones con lámparas de carburo. En sus cascos llevan una linterna eléctrica. Además, los visitantes (turistas) entran a las minas con impermeable y botas. Es todo lo que ha cambiado. Lo demás sigue igual: un trabajo inhumano, donde casi todo se hace a fuerza de músculos, donde se explotan vetas cada vez más pobres.

Après quinze années j’ai retourné aux mines du «Cerro Rico» au Potosí, à la Bolivie. On n'illumine plus les cavernes avec des lampes de carbure. Dans leurs casques les mineurs portent une lanterne électrique. En outre, les visiteurs (touristes) entrent avec des imperméables et des bottes. C’est la seule chose qui a changé. Pour le reste, c’est toujours un travail inhumain, où presque tout est fait à force de muscles, où on exploite des veines chaque fois plus pauvres.

After 15 years, I am back to the Cerro Rico mines in Potosí, Bolivia. Miners do not use anymore carbide torches to illuminate the tunnels. Now an electric light shines in the front of their helmets. Also, visitors (tourists) now enter the mines wearing rain coats and high boots. But, that's all that has changed. The rest is as usual: an inhumane work, where everything is done by muscles, exploiting poorer and poorer veins of ore...