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Jean M. Ollivier | all galleries >> Galleries >> Moments > La Madeleine
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Août 2002 JMO

La Madeleine

Dordogne

Site de la Madeleine (Périgord) au bord de la Vézère.

Trois centres d'intérêt :
- Au bord de la Vézère, niveau inférieur, grotte utilisée autrefois par les Magdaléniens
- Dans la falaise, un village troglodyte du moyen âge (il y en a tout le long de la Vézère)
- Au-dessus : les ruines d'un château, également du moyen âge

Les Magdaléniens

En 1863 fut découvert par Edouard Lartet et Henry Christy une défense de mammouth sur laquelle était gravée … un mammouth ! Ils ont ainsi fouillé le site de 1863 à 1865. On savait déjà à cette époque que les mammouths avaient disparu environ 10000 ans avant notre ère. Et on pensait que l'homme avait fait son apparition beaucoup plus tard car on se basait encore beaucoup, exclusivement devrait-on dire, sur la tradition religieuse écrite. L'homme aurait été créé dans un monde vivant qui aurait existé avant lui. La découverte de la Madeleine, associée aux avancées de Darwin, qui, sans nommer l'homme, montra que les espèces évoluaient avec le temps, jeta les bases de l'archéologie moderne. Elle consistait à remettre l'homme dans son contexte naturel et à lui trouver une destinée commune aux autres animaux de la terre.
On a pu prouver que les magdaléniens avaient vécu au moins 4000 ans dans cette région, y passant environ deux mois par an pour y chasser le renne au moment de sa migration, les pistes migratoires étant immuables au cours du temps et suivant – entr'autres pistes – le cours de la Vézère. Le renne fournissait tout aux hommes de la Madeleine : fourrure pour s'habiller, se protéger du froid (n'oublions pas que nous sommes, il y a 14000 ans, en pleine période glaciaire - attention : pas de glaciers dans le Périgord, seulement une température annuelle moyenne inférieure de 4 à 5 °C à la température actuelle), nourriture bien sûr, mais aussi les os et le "bois" des andouillers qui servaient à confectionner des outils élaborés de toutes sortes, en particulier des aiguilles à coudre (le "fil" étant constitué de tendons ou de viscères), des lanceurs de javelots etc…, la graisse pour les lampes à huile (le feu existe depuis 400000 ans, alors… et même connu des néandertaliens depuis ces périodes reculées), et aussi la colle, obtenue en faisant bouillir la corne des sabots, ce qui leur permettait de solidariser le manche et le silex taillé d'un outil ou d'une arme . On a retrouvé de telles armes encore en état de fonctionner!
Le magdalénien sait utiliser des pigments naturels très stables et fabrique des "pinceaux" pour réaliser des peintures hautement élaborées (Lascaux, Chauvet…). On n'a pas la preuve qu'il utilisait l'écriture (tout ce qu'il savait pouvait sans doute se transmettre d'un génération à une autre sans support écrit. Quant à s'envoyer du courrier …!). Il honore et enterre ses morts. Il possède donc une spiritualité qui le porte au-delà des préoccupations, pourtant très prenantes à l'époque, inhérentes à sa survie dans un milieu somme toute hostile. Le lion et l'ours des cavernes et le tigre à dents de sabre cohabitent avec lui à cette époque, en plus des mammouths, rennes et autres phacochères et rhinocéros laineux. C'est un nomade dont on perd la trace dans le Périgord 10000 ans avant notre ère, au moment de la fin de la glaciation. On suppose qu'il est remonté vers le nord, à la suite des rennes, puis s'est progressivement sédentarisé (agriculture, élevage) au néolithique, l'environnement ne fournissant plus suffisamment de ressources sans y apporter un supplément de technicité, la population ayant sans doute tendance à augmenter.
Enfin, contrairement à certaines idées reçues, le magdalénien était morphologiquement très proche de nous : haute taille (on a trouvé des squelettes allant jusqu'à 1.90 m !), leur crâne avait un volume et une forme voisins du nôtre. Bref, depuis cette époque, et probablement bien avant, l'homo sapiens sapiens était déjà ce qu'il est à présent.
Actuellement la grotte de la Madeleine est fermée au public, et même aux chercheurs, les anciennes fouilles (9 mètres d’épaisseur) ayant livré leur lot d'informations ont été recouvertes afin de préserver ce qu'il reste, pour satisfaire la curiosité des générations suivantes, ou pour vérifier telle ou telle hypothèse à laquelle on n'a pas encore pensé.

A voir à la réception : petit squelette d'enfant magdalénien paré des coquillages sans doute accrochés à sa tenue funéraire.

Au Moyen Âge sur la Vézère

A quelques dizaines de mètres au-dessus de la rivière un petit village troglodyte de 150 mètres de long occupe les lieux. Il y a cinquante ans il était encore habité. De nombreuses générations ont utilisé les mêmes infrastructures, taillées dans la masse de la falaise, à toute épreuve.
10000 ans après le départ des magdaléniens (mais entre-temps ?) des hommes sont venus s'installer dans les falaises qui bordent la Vézère (et autres rivières de la région) en profitant des abris naturels constitués par les surplombs créés au fil du temps par des successions de gel et de dégel. Le calcaire tendre peut être travaillé et surcreusé pour améliorer l'habitat. Au sommet des voûtes en bordure de la falaise et afin d'éviter les suintements générateurs d'humidité dans la maison des rigoles ont été creusées. On les appelle des larmiers. Ils permettent aux gouttes de pluie de tomber à l'extérieur. Des murs de pierres aménagent les lieux. Ces pierres proviennent pour la plupart du château médiéval en ruine qui domine la falaise. De ce château on ne connaît pas grand'chose. Il n'a même pas été fouillé.
D'autres sculptures attirent l'attention, en particulier des anneaux de pierre creusés à même le plafond des grottes. On y passait manifestement une ficelle ou une corde. Selon le guide de la visite, la fabrication d'anneaux permettait d'économiser le métal. Je pense que sceller du métal dans le calcaire friable n'était certainement pas fiable. Mais il est certain que le métal au moyen âge était une denrée rare et chère, et réservée essentiellement aux instruments aratoires pour les cultures (encore que n'étaient recouverts de métal que les bords d'attaque des outils, charrues et autres), ainsi qu'aux armes. Les usages de ces anneaux pouvaient être multiples : un anneau en bordure de la falaise, juste sous le larmier, servait à retenir une corde pour relever la passerelle en bois courant le long des habitations, au-dessus de la rivière, et interdire de ce fait le passage aux indésirables. D'autres anneaux sculptés à l'intérieur des "maisons" pouvaient être utilisés pour suspendre la nourriture à l'abri des rats et de la pollution du sol. A cet égard, et très caractéristique du moyen âge, la ruelle était jonchée d'immondices (qui finissaient ensuite dans la Vézère, horriblement polluée pour l'époque, et dont l'eau était impropre à la consommation humaine), mais l'intérieur était particulièrement soigné. On savait par exemple qu'une coutume existait de parsemer le sol du logis de pétales de fleurs afin de bénéficier de leur parfum (et combattre ainsi l'odeur ambiante !). Aux anneaux on suspendait également les bébés, toujours pour des raisons d'hygiène, et pour les soustraire à la voracité légendaire des rats moyennageux.. A propos d'hygiène il faut tordre le cou à une légende selon laquelle les gens du moyen âge étaient sales. C'était bien tout l'inverse. Il n'était pas rare qu'ils se lavassent deux fois par jour et qu'ils soient bien propres sur leur personne, habits y compris. C'était la condition sine qua non pour éviter les mycoses, infections, irritations et autres maux courants dans nos régions humides si l'on n'y prend garde, sans compter avec les infestations par les parasites habituels des personnes négligées : puces, poux, morpions, gale etc .. Toutes ces précautions rendues d'autant plus nécessaires que justement la rue, faute d'un service de voirie efficient, était grande pourvoyeuse de toutes ces vermines. N'oublions pas les mouches, les araignées, les cafards, blattes, charançons etc…
Leur mode de vie contribuait également à ce souci d'hygiène. Ainsi, durant la plus grande partie du moyen âge, on ignorait la cheminée placée contre un mur avec évacuation des fumées à l'extérieur. Le rendement du feu est bien meilleur si l'on organise un foyer central dans la pièce de vie, et l'économie de bois très substantielle. Toute la chaleur diffuse dans la pièce, et la fumée, justement elle, avant de finir par prendre la porte ou la fenêtre (étroite !) envahit tout l'espace et dépose de la suie sur les murs, en particulier les cloisons de torchis (terre, bois, paille) qui sont facilement la proie des moisissures, et le refuge de la vermine. Reste que les poumons des habitants devaient en prendre un sacré coup ! Ca devait tousser dans les chaumines ! Mais, à part la suie, tout était clean ! Ces feux centraux ont été remplacés par des cheminées vers la fin du moyen âge, au XVème siècle (mais alors que devenait la vermine ???).
Les gens et les animaux passaient la nuit dans le même local. A voir la dimension des lieux, les animaux en questions ne devaient pas être bien grands : moutons, chèvres et petits cochons noirs, ancêtres de nos gros porcs issus du productivisme moderne. Ils étaient parqués au niveau inférieur dans un enclos. Au-dessus était réunie toute la famille. C'était un choix, et non une nécessité. Les générations cohabitaient harmonieusement (?), des grands parents aux petits enfants. Au milieu les parents assuraient la descendance avec assiduité. Beaucoup d'enfants à cette époque, mais beaucoup de mortalité aussi.
Dans les pièces, sculptées à même le roc, par terre, au plafond et au mur , on peut observer les cavités dans lesquelles s'encastraient les poutres soutenant les cloisons. Certains trous creusés dans le sol délimitaient l'emplacement d'une table ou d'un établi de travail.
Ces gens étaient pour la plupart cultivateurs et éleveurs. Ils vivaient, comme 90% de la population de l'époque, du travail de la terre. La campagne visible depuis le village était paraît-il beaucoup plus déboisée que de nos jours. On a la certitude en tous cas que le champ encadré par le grand méandre de la Vézère, presqu'en face de ce village, constituait une zone agricole. Elle l'est toujours, on y voit du maïs. Deux gués naturels permettaient de traverser la rivière. Cultivaient-ils du blé ? En tous cas on peut voir des fours à pain, bien que très tôt dans l'organisation sociale du moyen âge s'était établi un contrat d'intérêt mutuel entre le seigneur du château qui pouvait lever des troupes de guerre et les habitants du ou des village. Moulin et fours étaient la propriété du maître du château qui prélevait une taxe (la plupart du temps en espèces) à chaque utilisation de ces services. En contrepartie il s'engageait à entretenir, réparer et éventuellement à améliorer ces outils, et surtout à protéger la population en cas d'agressions venues de l'extérieur, ce qui n'était pas rare en ces temps à la sécurité incertaine. On est sûr par exemple que des normands ont sévi dans la région. Ces guerriers pirates, chassés1 des régions du nord affamées par les mauvaises récoltes et l'augmentation de la population, ne survivaient qu'en pillant et en tuant dans les pays du sud plus prospères (problème d'entropie). On a retrouvé un drakar, embarcation typiquement normande, dans un bras fossile de la Vézère. Les normands remontaient les voies navigables depuis la mer. Pour parer à ces dangers effrayants, un système de communication vocal entre la vingtaine de villages qui peuplaient les rives de le Vézère avait été mis au point. En 20 minutes, le village le plus éloigné (35 km) pouvait être averti de l'arrivée imminente d'ennemis potentiels ou de toutes autres choses.
Ces gens du moyen âge avaient un sens social développé et aimaient à se réunir. Deux endroits pour cela : la chapelle et la place publique. Car il ne faut pas s'imaginer qu'ils trimaient toute l'année tous les jours du matin au soir. Ils étaient capables de prendre des loisirs chaque fois que ce qu'ils estimaient nécessaire était accompli. On ne change pas l'homme comme cela en quelques siècles. Les 35 heures, je suis sûr qu'ils connaissaient et qu'ils savaient aménager leur temps. On n'était pas encore harcelé par l'obligation d'un productivisme effréné. L'entropie n'avait pas encore frappé. Ce qui suffisait était suffisant. Pas la peine d'en faire plus. D'ailleurs ce serait perdu. Silos, frigos on ne connaissait pas. Donc on se retrouvait dans un endroit idoine. Le dimanche c'était la chapelle (qui n'était pas encore devenue le pré carré des nobles du dessus, qui venaient là uniquement pour se recueillir, hypocritement sans doute, et remuer de grandes pensées), car il faut bien penser au dieu qui préside à nos destinées. Le clergé était là pour le rappeler d'ailleurs. D'office, point. Mais bien plutôt comment on va organiser la prochaine battue aux sangliers (miam !), taper la carte, ou draguer la voisine. Cette chapelle fut agrandie au XIVème par un généreux donateur, qui prit ainsi une option pour le paradis, ainsi qu'une concession à perpétuité sous la dalle de la porte d'entrée où il est enterré !
Sur la place du village, située à l'opposé de la chapelle, on pratiquait les mêmes activités. Justice pouvait y être rendue pour régler les petits différends. Des spectacles y étaient organisés, soit à l'occasion du passage de troubadours ou trouvères, soit par les villageois eux-mêmes.
Une fontaine occupe l'espace entre les habitations et la place publique. Elle semble magique, pour ne pas dire miraculeuse. En effet, elle ne coule qu'en période de grande sécheresse, au moins après deux mois sans pluie. Certaines années elle ne coule pas du tout. M'étonnerait qu'elle coule beaucoup en 2002 ! On est venu à se demander si le village ne s'était pas construit autour de cette source. Mais on n'a aucune preuve de cela.

JM - Visite du 23/08/02, animée par un guide génial, au talent de conteur et à la rigueur d'un archéologue professionnel, et qui a inspiré la note ci-dessus.

1/. Dans les périodes du haut moyen âge, certains pays de Scandinavie édictèrent des lois par lesquelles étaient bannies certaines tranches de population, parmi lesquelles de jeunes hommes en âge de se battre. Cela suite aux étés froids désastreux pour les récoltes. Ces pays étaient alors incapables de nourrir leur population. On allait donc chercher ailleurs.



Récupéré sur le site de la Madeleine :
Le site de la Madeleine

La prehistoire du site de la Madeleine
La situation de la Madeleine est stratégiquement idéale, aussi bien pour les populations préhistoriques de chasseurs-cueilleurs semi-nomades, que pour les populations qui s'y sont succédées jusqu'à aujourd'hui. Les premières traces archéologiques de fréquentation du site sont au pied de la falaise et sont imputables aux représentants de la société magdalénienne, il y a environ 15000 ans .
Le climat était principalement de type glaciaire, avec des périodes de réchauffements, par exemple interstade de Lascaux, ou de refroidissements, telle la période de Rouffignac. La végétation était de type steppe arbustive dans les vallées ouvertes et les plateaux. (Hautes herbes entre 1m et 1,30m). Dans les petites vallées protégées une végétation plus riche : chênes, pins, ormes, graminées, baies. La Vézère très poissonneuse et la proximité de deux gués, en amont et en aval du site, et d'une vallée protégée a été déterminante à l'implantation magdalénienne.
La Madeleine est certes un site de vie. On y a retrouvé suffisamment d'objets et de vestiges alimentaires le démontrant. Mais il est possible qu'il ait été aussi ce que Monsieur Lorblanchet , spécialiste de l'Art préhistorique, appelle un super site. Un recensement très approximatif donne un nombre entre 20 et 25 000 pièces d'Art Mobilier du Paléolithique supérieur en Europe Centrale et Occidentale. Certains sites, une douzaine en France sur un total de vingt, accumulent un nombre de pièces incroyables ; 6 000 pour le Parpallo, 1500 pour La Marche en Charente. Laugerie basse, Gônnersdoff et La Madeleine en compte près de 500 chacune (pièces répertoriées !) . Plusieurs hypothèses ont été imaginées sur les raisons de cette accumulation et de la nette différence de localisation de l'Art Pariétal d'une part et de l'Art Mobilier d'autre part. L'école Américaine y a vu des sites de regroupements saisonniers de clans provenant de régions différentes. En parallèle de l'Art des grottes, ces super sites auraient été les témoins de rites.
Même si aucune trace archéologique n'a été trouvée sur le site, nous pouvons avancer sans trop hésiter qu'au Néolithique, puis au Chalcolithique, des populations occupèrent les vallées alluvionnaires de la Vézère. Plusieurs sites Archéologiques de Tursac et des proches environs ont donnés des vestiges de ces époques.

Le Moyen Age

Le Village de La Madeleine est une transcription troglodytique des structures d'habitats conventionnelles de plaines. Seules différences avec un habitat rurale conventionnel, La Madeleine possède un accès contrôlé par un système de défense à l'entrée, organisé autour d'une passerelle pivotante au-dessus d'une excavation, surmonté d'une barbacane et précédé de traverses coulissantes. Hors cette architecture militaire, le reste est uniquement civil. Le bâti encore debout date certainement des environ du XVIe-XVIIe siècle, d'une époque où la ruralité acquière les moyens financiers et techniques de construire en dur. Aucune demeures en pierre ne nous sont parvenues de l'époque mérovingienne ou Carolingienne, hormis quelques édifices religieux aux proportions plus militaires que civiles.

Il faut imaginer qu'entre le VIIIe siècle et le XVe siècle la totalité des éléments architecturaux de ce village étaient en bois. Colombage, torchis, feuillards et bardeaux. La paroi rocheuse de l'abri a conservé la mémoire de ce bâti en bois qui sont tous ces " trou à boulins " qui sont les vestiges des points d'ancrages des poutres maîtresses. On y trouvait un habitat à deux niveaux ; le rez-de-chaussée dédié aux animaux ou à une activité économique artisanale et l'étage pour les hommes.

La pièce de l'étage était la plupart du temps le logis, le plus souvent la chambre commune, mais également l'endroit où l'on recevait, témoin des actes marquants de la vie religieuse et civile. Des basses courts importantes, des porcs de petites tailles, des chèvres, circulaient dans la "rue". Les bruits provenant des différentes activités artisanales rythmaient les journées et les saisons. Ferronniers, industries tinctoriales, tissages, départs et retours des champs à l'angélus. L'habitat était autant tourné vers l'intérieur de l'abri, qu'en encorbellement au-dessus du vide et de La Vézère, et l'on circulait dans une venelle étroite couverte par les toitures qui partaient du larmier creusé tout le long du surplomb rocheux au dessus du village. L'encorbellement étaient peut-être une réponse à la non-possibilité de s'étendre en profondeur. Cette hypothèse peut être étayée par cette tradition dans le milieu urbain du XIIIe siècle où, par manque de place, cet état de choses était très courant.
Vers l'an mille, avec l'apparition de ce nouveau concept politique, la féodalité, les premières places fortes, les mottes, surgissent un peu partout. Elles seront situées stratégiquement sur un point géographique élevé au centre ou à proximité d'une région cultivée par une communauté d'hommes libres ou esclaves, les serfs, sous l'autorité d'un propriétaire terrien qui s'entoure d'hommes d'armes qu'il nourrit et équipe. Prémisse de la chevalerie. La situation de la falaise à La Madeleine est idéale pour l'installation de ce type de défense et les vestiges du château fort au faîte de la falaise permet d'avancer l'idée d'une fortification plus ancienne.

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