Le Burkina Faso est un pays africain ayant pour capitale Ouagadougou. C'est le pays "des Hommes Intègres". Ce nom semble s'appliquer davantage au peuple qu'à certains hommes ayant de hautes fonctions (politiques, administratives ou religieuses). Son ancien nom était la Haute-Volta.

J'étais parti en tourisme solidaire, avec des personnes du Loir-et-Cher, grâce à l'Association Tempelga. Nous avons ainsi vécu dans un petit village - Oumneghin Bané - à 20 km de Tenkodogo. Après avoir quitté Ouaga, le lendemain de notre arrivée, nous avons parcouru 180 km jusqu'à Tenkodogo, en bus local, sur une route goudronnée. Mais après, un vieux Toyota tout brinqueballant, nous a conduits à notre village sur une piste en terre. La plupart des routes sont d'ailleurs des pistes.

La découverte du village, fut une surprise : rien que des cases en terre, comme dans les livres de notre enfance. Des concessions, fermes réunissant une ou plusieurs familles jallonnent le parcours. Les personnes se déplacent à pied, pour la plupart, ou à vélo.

Le lendemain, nous faisons connaissance avec le chef du village, le Naaba. Les coutumes ancestrales perdurent dans ce coin d'Afrique. Il est mal vu de ne pas le rencontrer, dès l'arrivée.
La population est très chaleureuse et accueillante. On serre des centaines de mains chaque jour, mains d'enfants mais aussi d'adultes. "Bonjour, comment ça va ? Et la famille ?" ; "Ni-yibéogo. Lafi bémé ? - Lafi bala. Zaka ramba ? Lafi bémé." Telles sont les phrases couramment entendues.

Nous avons vécu au rythme des Burkinabés, assisté au marché, qui a lieu tous les 3 jours, visité les écoles, le collège, le dispensaire, les jardins où se rendent les femmes chaque jour dès 5h du matin. Leur vie est très dure, pour nous Occidentaux : elles parcourent chaque jour des km et des km pour amener de l'eau à leur maison, faire la lessive, aller chercher du bois, se rendre au dispensaire. Mais les distances ne les effraient pas et le temps est une notion qui importe peu.

De retour en France, on devient plus humble, et on apprécie davantage le confort apporté par notre civilisation, tout en regrettant que ces personnes n'en possèdent pas plus !!!

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