Journée de ci, journée de là. Journée de la biodiversité. J’ai un profond goût nauséeux dans la bouche. Comme une tristesse languissante. Journée de la biodiversité. J’ai le lourdes craintes que divers de mes congénères vont récupérer cette louable journée pour dire : « Ha voilà ! Vous voyez bien qu’on fait quelque chose et que tout ne va pas si mal, Dieu, que vous êtes pessimiste ! » Ce sont plusieurs journées de deuil international qu’il aurait fallu instaurer, Monsieur, plutôt qu’une seule petite journée de vœux pieux que nos tracas quotidiens d’homme moderne et évolué auront vite fait de renvoyer aux calandres polonaises (les polonais, c’est bien connu, sont les spécialistes en matière de voiture…).