L'averse tropicale de 16 heures est violente sur Belém... et la ville, la vie, ne sont plus faites pour ceux que la pauvreté rejette sur les trottoirs fissurés.
Même sur l'équateur, il faut bien continuer à traverser la vie, la ville, en solitaire, sous les averses du temps qui passe, vers le bout du chemin, bâton et chaussure en main.
Sur l'avenue, les bolides rouges rugissent et dévorent la pluie quotidienne.
A quelques mètres, Amazone et forêt vivent leur éternité provisoire en aveugles.