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LES CÉPHALÉES : MIGRAINE CLASSIQUE / ATYPIQUE / AVORTÉE / ET L'ALGIE VASCULAIRE FACIAL


Longtemps perçue comme une excuse permettant toutes les dérobades sociales ou conjugales,
la migraine est aujourd’hui reconnue comme maladie par l’ensemble du corps médical.
Cependant, trop de gens la perçoivent encore comme un gros mal de tête fabuleux teinté de somatisation.

Les personnes atteintes de MIGRAINE CHRONIQUE n'ont plus accès à une vie dites "normale" compte tenu des douleurs et contraintes qu'elle impose.

Chez certain migraineux s'ajoute à cela, l’algie vasculaire facial, et là leur compte est bon.

La migraine commune s'installe progressivement sous forme de pulsations qui s'étendent à la moitié droite ou gauche du crâne, qui envahit parfois les deux côtés.
La douleur peut survenir n'importe quand, même pendant le sommeil. Nausées, vomissements, intolérance à la lumière, au bruit et aux odeurs intenses
s'y associent presque toujours. En général, l'effort physique en intensifie les symptômes.

La migraine "classique" elle, ou "migraine accompagnée" est une migraine avec aura (symptômes précurseurs aussi appelé "prodrome").

Les prodromes consistent en des anomalies visuels et/ou sensoriels. Les auras font partie d'un complexe de symptômes neurologiques réversibles évoluant graduellement
entre 3 à 60 minutes avant la crise migraineuse. Ils sont variés et se présenter sous divers aspects tel que :
Hallucination visuelle (scotome scintillant), hallucination olfactive (parosmie), voir même tactile, diplopie binoculaire transitoire (vision double),
D'autres symptômes sensoriels rencontrés sont des picotements ou des engourdissements, des sensations de brûlement intense sur la peau effleurée dans un secteur donné
et qui peut varier d'une crise à l'autre (paresthésies neuropathique multifocale migratoire), parfois de la difficulté d’élocution (dysarthrie) et de la difficulté à
choisir ses mots et à les combiner pour construire des phrases (aphasie).

Les symptômes visuel observé sont la diplopie et, le plus fréquemment rapporté, le scotome scintillant appelé "spectre de fortification"
(lacet lumineux en forme de "G" aux lueurs oscillantes et
frétillante dans le champ visuel) et est causé par un dysfonctionnement des neurones du lobe occipital (centre de la vision).
Ce symptôme visuel hémionopsique paresthésique envahit, d'une façon plus lente qu’une crise d’épilepsie sensitive, jusqu'à la moitié du champ visuel de chaque œil ou
de tout le champ et abouti à une cécité partielle ou globale temporaire d’une duré de 3 à 20 minutes, parfois même une heure, et est aussi suivit d’une aphasie
plus ou moins importante. Ces troubles visuels s’accompagnent souvent de nausées et vomissements.

L'hallucination olfactive (parosmie) consiste en la perception d'une odeur intense qui n'est pas réellement présente (le sujet seul la perçoit).
La diplopie binoculaire transitoire pré-migraineuse provoque pendant quelques secondes et à quelques reprises une vision décalée "image double".

Suite à ces manifestations, c’est alors que survient la douleur intense et pulsative souvent accompagnée de plusieurs des symptômes pré cités et qui persisteront
tout au long de la crise. Tous ces symptômes, bien que transitoires, n'en sont pas moins contraignants pour autant.

La durée des migraines varie de 2 heures à 72 heures en moyenne mais parfois elle peut se prolonger plusieurs jours, voir même des semaines et des mois.
La fréquence des épisodes migraineux est, en général, tout aussi aléatoire qu’imprévisible compte tenu des antécédents familiaux, des traumatismes physiques ou
mentaux et des conditions de vie personnelles de chacun.

N'oublions pas les Migraines Avortées ( Névralgies primaires ) qui surviennent en un éclair sans avertir, et dont la crise ne durent que quelques fractions de secondes
mais dont la violence est égale au "Pic-à-glace" de l'Algie Vasculaire Facial. / Référencé plus bas…



Wikipedia / Algie Vasculaire Faciale (AVF)
Résumé :

L'algie vasculaire de la face (AVF), tout comme la migraine, est une forme aiguë de céphalée.
Il s'agit d'une affection rare, extrêmement douloureuse et invalidante pour celui qui en souffre. Elle se manifeste sur l'une des moitiés de la tête.
Les Américains la surnomment cyniquement "the Boss' Headache" ( le mal de tête du patron ). Plus dramatiquement, on la surnomme « la céphalée suicidaire »,
tant la violence des attaques et leur fréquence rendent infernale la vie des personnes qui en sont atteintes, soit environ 0,2 % de la population.

La médecine estime qu'il s'agit de l'une des douleurs les plus intenses et qu'elle dépasse celle d'une amputation sans anesthésie.
En l'occurrence, Peter Goadsby, professeur de neurologie clinique au Collège de l'université de Londres, un éminent chercheur, a commenté :

« L'algie vasculaire de la face est probablement la pire douleur que l'homme ait jamais connue. Je sais que c'est une remarque forte,
mais si vous demandez à des patients souffrant d'AVF s'ils ont eu une expérience pire, ils disent tous qu'ils n'en ont pas eu. Les femmes souffrant d'AVF
vous diront que l'attaque est encore pire qu'un accouchement. Vous pouvez donc imaginer que ces personnes donnent naissance, sans anesthésie,
une ou deux fois par jour, pendant six, huit ou dix semaines, puis font une pause. C'est tout simplement terrible.
(On comprend alors qu'entre chaque crise, la moindre céphalée ou migraine peut devenir angoissante et faire craindre le pire.)

La première description complète des algies vasculaires de la face a été donnée par le neurologue londonien Wilfred Harris (it) en 1926.
Il nomma la maladie « névralgie migraineuse ».

La comparaison avec d'autres maux de tête est limitée; toutefois les patients qui ont eu des migraines affirment que la douleur ressentie lors d'une AVF
est nettement plus importante (avec une intensité perçue parfois cent fois plus grande). Une analogie est celle d'un pic à glace brûlant que l'on enfoncerait
de manière répétée à travers l'œil et le cerveau, d'une déchirure ou d'un broiement.
(Ma description : Imaginez que quelqu’un vous écrase la tempe de tout son poids avec son talon de soulier tandis qu’un autre tente d'introduire
son pouce dans votre crâne en enfonçant votre œil, puis vient le gros pic à glace brûlant qui pénètre comme une flèche à la vitesse de l'éclair
de par l'arrière de la tête jusqu'à l'œil tout en déchargeant des arcs électrique de manière répétée à travers le cerveau, l'œil, la tempe,
la joue et parfois même les dents.)

BONNE CHANCE !


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