La centrale sidérurgique de Richemont a été créée en 1954 pour fournir de l'énergie électrique en utilisant principalement le gaz de récupération des Hauts-fourneaux, acheminé par un important réseau de conduites en provenance des vallées de l'Orne et de la Fensch ainsi que du charbon sous forme pulvérisé. A son apogée plus de 500 salariés y travailleront. La fermeture pendant ces quarante dernières années des principales unités de production d'acier dans ces vallées ont entrainé une baisse progressive et inéluctable de son activité et ce jusqu'à son rachat en 1995 par la société EDF.
Depuis 2009, la phase finale de sa déconstruction est définitivement lancée et la destruction aujourd'hui de ses trois dernières cheminées s'inscrit comme un symbole de plus, marquant la fin inéluctable de la sidérurgie lorraine.