- Place Royale / "Fontaine" (Elsa Sahal) -
Fontaine is a “gardener's monument” in pink enamelled sandstone. Colossus of 3 meters, this figure takes place in the basins of the Place Royale fountain as a tribute to the figures of triumphant femininity that adorn this sculptural ensemble from the 19th century. Loaded with sponges, corals, sea urchins and shells - in line with the work of 16th century ceramist Bernard Palissy - two legs of earth emerge as outflows from the water.
Installed during FIAC 2012 in the northern fishpond of the Jardin des Tuileries, facing the Louvre, Fontaine has since been exhibited at the Hôtel-Dieu in Toulouse and at the Maison Rouge in Paris.
"It's a pissing figure, whose title is a snub to Marcel Duchamp's urinal. (….) In the continuous flow of the urine stream, there was the idea that little girls too could pee hard, far away, and continuously. And how ironically this can happen in public spaces where only male urine is allowed! There was an overt character in this sculpture, which is perhaps the most narrative, the most talkative and the most feminist that I have been able to make. The pissing figure is a decidedly masculine motif in art history, which many female artists have misused since the 1970s. "
Fontaine est un « monument jardinier » en grès émaillé rose. Colosse de 3 mètres, cette figure prend place dans les bassins de la fontaine Place Royale comme un hommage aux figures de la féminité triomphante qui ornent cet ensemble sculptural du 19ème siècle. Chargée d’éponges, de coraux, d’oursins et de coquillages – dans la droite ligne de l’œuvre du céramiste du 16ème siècle, Bernard Palissy - deux jambes de terre émergent comme sorties des eaux.
Installée pendant la FIAC 2012 dans le bassin vivier nord du Jardin des Tuileries, face au Louvre, Fontaine a depuis été exposée à l’Hôtel-Dieu à Toulouse et à la Maison Rouge à Paris.
« C’est une figure pissante, dont le titre est un pied de nez à l’urinoir de Marcel Duchamp. (….) Dans le flux continu du jet d’urine, il y avait l’idée que les petites filles aussi peuvent pisser dru, loin, et continûment. Et que cela, de façon ironique, peut se produire dans l’espace public où seules les urines masculines sont admises ! Il y avait un caractère manifeste dans cette sculpture, qui est peut-être la plus narrative, la plus bavarde et la plus féministe que j’ai pu faire. La figure pissante est un motif résolument masculin dans l’histoire de l’art, que beaucoup d’artistes femmes ont détourné depuis les années 1970. »