La naissance de l'écothéologie..
On peut véritablement parler d'une parfaite union , d'un mariage béni des dieux. La science avec toute sa rigueur et la religion qui repose sur un code moral.
Pourtant on a toujours eu l'impression que tous les deux s'opposaient sur tout ce qui existe entre les deux.
Nous voilà ce qui était considéré dans les années 1970 comme une philosophie marginale a acquis ses titres de noblesse. Un nouveau champ d'études sérieuses affirme Dennis O'Harra , un directeur du Elliot Allen Institute for Theology and Ecolgy à l'Université de Toronto.
En 1991 , le collège St-Michael's de l'université de Toronto a été la première institution du genre en Amérique du nord à offrir un doctorat en écothéologie.
Depuis l'intérêt pour de telles études n'a cessé d'augmenter au point qu'on l'offre aujourd'hui dans 25 collèges et université au Canada seulement..
Dieu se manifeste dans la beauté du monde.
Détruire ce qu'il a créé reviendrait à le réduire
au silence et ça c'est une idée absurde..
Dennis O'Hara
L'écothélogie est en fait une extensionde la thélogie classique et s'adresse tout particulièrementau rapport entre dieu et sa création. Elle reconnait le caractère sacré de la création. Dieu n'est plus confiné aux seules écritures mais
on voit aussi son influence dans la nature en général.
C'est une philosophie naturelle qui teinete
l'église jusqu'au somment de la hiérarchie.
L'année dernière , par exemple. Le vatican a tenu un congrès sur les changement climatiques . On y a dénoncé l'exploitation abusive de l'environnement en en faisant presque un péché. Méme les évangéliste au sud de la frontière ont fait front commun avec les scientifiques américains , de passer à l'action le plus rapidement possible.
Pour leur part les chefs de l'église baptiste du sud des États-Unis que c'est un devoir biblique de s'attaquer au réchauffement climatique de la planète. Pour les jeunes qui sont de moins en mois attirés par les sermons , la défense de l,environnement devient une plilosophie de vie, une nouvelle religion.
Une dévotion à la protection des ressources de notre belle planète bleue, des ressources qui nous appartienent à tous mais qui sont exploités
par un petit nombre d'habitants au détriment des autres..
La défense de l'environnement n'est pas un véritable religion soutienne les experts, mais elle répond au besoins métaphysiques fondamentaux de l'être humain . L'homme a un grand besoin de croire en quelque chose de plus grand qu'eux mêmes , d'expliquer Mishkas Lysack est l'un de ces rares hybrides
à y croire, entre la science et la religion.
Professeur de travail social à l'Université de Calgary . Il est aussi prêtre anglican et co-président du programme d'étude et de recherche
en matière de développement durable.
On peut voir Dieu dans la nature et il se révèle dans les moments sublimes comme dans un merveilleux coucher de soleil, qui devient un grand moment de spiritualité M. O'Hara voit pour sa part dans le mouvement vert un retour à une tradition longtemps oublié.
Quelque part sur le chemin de l'évolution .
L'humanité s'est recentrée sur elle-même en pensant que
la planète était soumise à toutes ses volontés..
Mais dans les écritures dieu montre beaucoup d'amour pour toute sa création et nous devons nous aussi maintenant nous aussi dans le respect de tous les êtres vivants . On compare souvent l'ex co- président américain Al Gore à un prophète des temps modernes avec son film . Une vérité qui dérange.. Il suscite autant de critiques acerbes que les louanges mais il répète sans cesse que nous avons une obligation morale de combattre le réchauffement de la planète . Les écothéologistes disent la même chose en affirmant qu'une bonne gestion des ressources de la planète est une grande responsabilité..Au bout du compte le réchauffement global de la planète est un problème moral affirme M. Lysack.
Quelle est notre priorité!
Est-ce que c'est de tout prendre et de ne rien laisser pour les générations futures?
et vous qu'en pensez-vous?