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Jean M. Ollivier | all galleries >> Scraps et souvenirs >> Secret pin's >> Dans le secret des Ollivier >> Compilé des meilleurs écrits et récits >> 12montagne > Année 1972
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13-Nov-2025

Année 1972

EPOPEE
STORIES EN SERIE
1972
Reprises de notes figurant dans divers agendas et calendriers. Quelques remarques peuvent être ajoutées si la mémoire m’en revient. Et quelques appréciations également si j’en éprouve le besoin.
Vendredi 31 décembre 1971 – Sesto : Stéphan Inférieure. J’en bave comme un russe. A cette époque après les désagréments sévères d’un burn out que je n’ai pas compris j’ai repris l’escalade comme une thérapie. Dans mon état cette voie est extrême pour moi. Mais j’ai envie de continuer à m’entraîner. Cette activité me plaît et c’est tout bénéf.
Causes du burn out provoqué par l’intense activité des années 1970 et 1971
- Travaux et rédaction de la thèse
- Suivi technique des activités du labo CRP
- La route depuis Rébénacq tôt le matin
- 1970 et 1971 passées à rendre habitable la maison de CDB
 Lambris
 Planchers
 Portes
 Electricité
 Eau pour la cuisine et la salle de bain Trop pour un seul homme. J’ai cru que j’allais y rester. Il s’en est fallu de peu. C’est François qui m’a suggéré de lever le pied et de sortir de cet enfer au moins le dimanche. D’où le retour à Arudy, pays salvateur.
Dimanche 9 janvier 1972 – Sesto : moitié inférieure de la Voie des Bourgeois avec Chantal et Anfoy
Lundi 10 janvier 1972 – J’attaque l’année sans fumer pour vérifier l’impact sur l’état général.
Samedi 15 janvier 1972 - En 403 avec Chantal. Suite à des rumeurs, justifiées ou non, exploration vers Cambo pour repérer les rochers de Bidarray où paraît-il les gens de Bayonne s’entraînenet. Nous ne trouvons que de vieux granites « schisteux » sans intérêt. Je suis encore dans un état tel que ce bout de route m’a fatigué. Courage !
Dimanche 16 janvier 1972 – Sesto/GSIP Dièdre Gris avec Anfoy
Samedi 22 Janvier 1972 – Sesto : Bloc Coincé-Vire et Aklon avec Chantal et Anfoy
Dimanche 23 janvier 1972 – Il gèle ! Sesto : Voie des Soupirs-Cheminée Carrée avec Chantal et Anfoy
Vendredi 28 janvier 2972 : à Bosdarros chez Marie projection des photos du voyage en Islande avec Chantal, Marie, Cécile, Philibert et Haget. J’ai reçu de nouveaux skis.


Dimanche 30 janvier 1972 – GSIP ; Dièdre Gris, voie des Bourgeois, sortie par la Grotte avec Anfoy.
Vendredi 4 février 1972 : soirée chez Hervé et Renée, à Nay sans doutz
Samedi 5 février 1972 : Sesto : Aiguille Sud avec Chantal. Grand vent. Phénomène lumineux dans le ciel à nuit tombée (météorite ?)
Dimanche 6 février 1972 : Turon la Sirène avec Chantal
Samedi 19 février 1972 : Turon, la Sirène avec Anfoy
Mercredi 23 février 1972 : balade à ski du côté du Jaout versant nord à droite vers la selle. Au loin, plus bas, un couple pique-nique. Photos.
A cette époque cette balade et ses efforts confinaient aux limites de mes possibilités.
Samedi 26 février 1972 : Turon la Mouche avec Chantal, Anfoy et Xavier Buffin. Je m’arrache les tripes mais j’ai déjà bien récupéré par rapport à la Stéphan Inférieure du vendredi 31 déc 1971.
Mercredi 1er mars 1972 : ski à Gourette avec Chantal, 3 Cotch. Il neige.
Jeudi 2 mars 1972 : soirée à CDB avec Jean et Elisa Bersans. Photos ?*
Samedi 4 mars 1972 : Sesto et Refuge, Verte, Z et Grand Capucin avec Chantal et Anfoy.
Mercredi 8 mars 1972 – Ski à Gourette avec Chantal. Coutchets en panier, Cotch et Sarrières. Soleil et vent.
Dimanche 12 mars 1972 – Rando Ski Chérue et col Lavigne avec Chantal. Magnifique poursuite d’isards et gags à ski dans la forêt
Vendredi 17 mars 1972 – Ski à Gourette. Deux Œufs Pène Blanque et autres remontées.
Samedi 18 mars 1972 – GSIP voie Piédahut avec Anfoy.
Dimanche 19 mars 1972 – Rabdo ski au pic Saoubiste avec Chantal. Nombreux isards.
Vendredi 24 mars 1972 – Rando ski tour de l’Ossau, seul. Col de Suzon et col de Peyreget.
Présence de l’ours dans la forêt de Magnabaigt : arbre griffé et traces de pas. Angoisse sur le versant sud du col de Suzon en neige pourrie prête à partir en avalanche. Et au début de la descente du col de Peyreget les deux skis se plantent dans un trou et les deux fixations de sécurité sautent simultanément. Ouf, rien de cassé. Retour vers Bious par un fantastique soleil de l’après-midi. Seul et loin de tout jr vis des moments inoubliables. La journée a été riche en photos.
Jeudi 30 mars 1972 – rando ski avec Chantal. Pic (nom ?) entre le Pic d’Ayous et le Soum d’Aas. Temps chaud et pluie dans la soirée.

Dimanche 2 avril 1972 (Pâques) – Visite au Rocher Blanc entre 17 et 20h pour déposer du matériel. Merdier de ronces notais-je à l’époque.
Lundi 3 avril 1972 – Rando ski avec Chantal. Col de pétrageme. Magnifique. Photos
Cette fois je sens que le pêche revient. Déjà des sensations de bien-être à la montée et je prends un plaisir immense à l descente. Journée faste. Ce n’est pas si tôt après deux années de cratafougne
Vendredi 7 avril 1972 – CRP : lâcher de ballons (gants de labo gonflés à l’hélium) avec Chantal (documentaliste à cette époque), Jane, Michel et plusieurs stagiaires de l’ENSIC.
Samedi 8 avril 1972 – Visite au Rocher Blanc, seul. Recherche d’un itinéraire pour parvenir plus aisément au Rocher par l’Ouest. Itinéraire long.
Samedi 15 avril 1972 – Pene Perau (au-dessus du Rocher Blanc) seul. Pluie et brouillard. 750 m de dénivelé.
Dimanche 16 avril 1972 – Rando à ski : tentative vers le Lurien par le vallon de Gabardères avec Chantal. Vent fort et froid. Tempête. Dénivelé de 1200 à 2450 m (1250 m).
Dimanche 23 avril 1972 – Rando ski : tentative vers le Lurien par le forêt et le lac. Le mauvais temps nous arrête après seulement 400 m.
Vendredi 28 avril 1972 – Rando sky ; Pic Chérue (1000 m déniv) seul grand beau.
Samedi 29 avril 1972 – Rando ski : Pic d’Aule avec Anfoy. Grande tirée, très beau temps, neige pourrie
. Anfoy termine complètement exténué. Quant à moi ces deux randos ont réveillé une vieille fatigue Belles photos de la balade.
Lundi 1er mai 1972 – Turon avec Chantal et Anfoy. Ouverture de la Dany en souvenir de Dany B ex-copine d’Hervé morte depuis d’un cancer. Hervé l’avait amenée à Montardon chez ses parents qui n’avaient pas apprécié. Voie faite avec deux pitons et sans étriers.
Samedi 6 mai 1972 – Rando ski au pic d’Annie avec Chantal. REmps moyen decevenant meilleur en fin de journée.
Jeudi 11 mai 1972 (Ascension) – rando ski Pic Marioules (2586 m) par le port de Bielsa avec Chantal. Bivouac dans la voiture. Le temps se lève dans l’après-midi.Nous remontons un grand vallon encombré d’avalanches. Pas net. En ce temps-là le tunnel était déjà forré mais interdit à la circulatin. Nous sommes doc garés dans un cul-de-sac bien peinard.
Samedi 15 mai 1972 – Rocher Blanc avec Chantal. Première tentative d’escalade duRocher en partant du bas avec 4 pitons et un coin. Un nouveau chemin a été inauguré pour atteindre le Rocher Blanc depuis Pedestarres, sans doute celui des trois champs superposés. Il y avait toujours le pb de stationnement à cet endroit.
Dimanche 14 mai 1972 – GSIP avec Chantal. Dièdre Gris et dépitonnage de la Traversée des Bourgeois (5 pitons). Beaucoup de pluie.
Mardi 16 mai 1972 – Turon, variante au Dièdre Rayé avec Anfoy. Sur le pan droit du dièdre Samedi 20 mai 1972 – Rocher Blanc avec Chantal. Progression dans la première longueur (12 pitons).
Dimanche 21 mai 1972 (Pentecôte) – Artif sous l’avancée du toit de la maison. Le but est de colmater les intervalles entre le toit ey le mur dans lesquels les moineaux se faufilent pour faire leurs nids et arracher la laine de verre (ou laine de roche) de l’isolant. Le jardin est jonché de laine de verre jaun
Lundi 22 mai 1972 – Artif maison, mêmes raisons.
Mardi 23 mai 1972 – Artif maison, mêmes raisons.Les anneaux de corde accrochés aux poutres sont en polypro, destinés à disparaître au cours du temps par photolyse solaire.
Mercredi 24 mai 1972 – Turon, voie Herr Wick XVIII avec Anfoy, JP Bourdeau et Gilbert ?
Samedi 27 mai 1972 – Rando ski, dernière balade de la saison. Lever 3h30 et en route pour le Soum Couy avec Chantal. Afin de ^rofiter d’une bonne neige et le plaisir de skier à la veille de l’été. Personne sur les pistes de la station et personne e rando. Ils sont tous à la mer !
Retour à la maison à midi. Turon l’après midi avec Anfoy et JP Bourdeau à la Sirène que nous équipons.
Dimanche 28 mai 1972 – Rocher Blanc avec Anfoy et JP Bourdeau. Nous équipons trois longueurs dans ce qui deviendra la voie originale du RB. La descente en rappel directe tombe sur l’éperon de ce qui allait devenir 13 ans plus tard la voie Ponchika. Que j’ai rééquipé avec des rings en 1993, 21 ans plus tard. Quand on est mordu pour l’escalade c’est pour longtemps !
Mardi 30 mai 1972 – Artif anti-moineaus sous le toit de la maison CDB
Mercredi 31 mai 1972 – Sesto : avec JP Bourdeau et un certain Ardourel. Brouillard et pluie rocher gluant rendant l’ecalade délicate. Nous ne grimpons que le Dièdre du Bloc Coincé.
Jeudi 1er juin 1972 – Turon avec Chantal et Anfoy, voie du Soleil. Il fait beau et nous nous régalons dans cette belle escalade.
Samedi 3 juin 1972 – Turon, Gaufrette Inférieure avec Chantal et JP Bourdeau. Nous avons aperçu Hervé mais où ?
Dimanche 4 juin 1972 – Rocher Blanc première ascension de Foubourdolle, qui deviendra sans doute la voie la plus classique du RB. Avec Anfoy (qui prend les photos) et JP Bourdeau.
5 longueurs plus le socle. L’escalade s’est déroulée de 13h30 à 19h30. Un Grand plaisir. Ce bloc que j’aperçois tous les jours de la maison de la fenêtre de la chambre ou du balcon et du jardin de CDB.
Qu’il y a un an j’étais si gasmé que je pensais ne plus jamais pouvoir faire de telles choses. De ce jour le Rocher Blanc m’appartient un peu.
Nous sommes redescendus à pied par la droite (Est). Et je me rappellerai toujours – puisque la mémoire en est encore si vive aujourd’hui que j’écris ce texte – de l’aubade lyrique d’un rossignol sur le chemin du retour qui passait alors par l’immense forêt vierge (aujoud’hui dévéstée) et trois grands champs superposés, avant la route. Nous écoutâmes religieusement ce rossignol (ou supposé tel), allongés dans l’herbe, à la nuit tombante de ce début d’été. Ce fut un grand moment. Ainsi fut scellée l’escalade réussie par la cordée de trois copains. Moments privilégiés.

Mercredi 19 juillet 1972 – Tuyauterie à Pombie.Déjà développé.
Mardi mercredi 25-26 juillet 1972 – Tentative aux Pitons de la Fourche avec Anfoy. Déjà décrite.
Vendredi 28 juillet 1972 – Couloir de l’Espadaa au Ger, seul en 1 heure.Vu édelweiss.
Dimanche 30 juillet 1972 – Objectif : le Capéran de Ger avec Chantal. Le brouillard nous empêche de le gravir, ce qui sera fait 14 ans plus tard en 1986. Tour du Ger.
Vendredi 4 aout 1972 – Première du Pilier Ouest du Ger avec Chantal. Le mauvais temps a perturbé une partie de la première semaine d’Août. Pour conjurer le mauvais sort (le mauvais temps ?) vite Gourette, les œufs (ils étaient encore petits à cette époque). L’objectif est l’éperon que l’on voit si bien de Laruns sur le versant ouest. Nous parvenons sur le fil de l’éperon depuis le socle versant Sud sur du bon rocher gris compact et adhérent. Sur le fil, raide, une longueurse défend un peu. Poursuite de l’ascension jusqu’au sommet principal du Ger.
Mardi 8 août 1972 – Visite à L’Abérouat et aux Orgues de Camplong via des chemins malaisés.
Jeudi 10 août 1972 – Pombie, seul. Je porte un guide à Hervé, sans doute celui de l’Ossau. Il y a des grimpeurs au Doigt de Pombie
En montant à Pombie je me souviens avoir demandé à Chantal si elle se sentait pour grimper les Pitons de la Fourche. Elle n’a pas franchement dit non. Pour le moment je pense plutôt à Hervé, mais je me méfie de lui, de Renée aussi, pour des raisons différentes.
Jeudi 17 août 1972 – Le mauvais temps a sévi jusqu’à ce jour. Il s’améliore. Je monte vers Pombie dans la soirée avec tout le matériel pour faire les Pitons. Au col de Pombie je me dégonfle et bivouaque dans l’herbe humide. Il fait froid. Heureusement mon duvet cloisonné m’a bien protégé.
Il est encore vaillant, après tant d’années.

Vendredi 18 août 1972 – Dépôt du matériel dans le pierrier nord de l’Ossau, sous les Pitons. Hervé ou pas ils ne perdent rien pour attendre. Avec 19 pitons, 21 moustifs (l’équivalent de 10 dégaines du temps présent, une misère !

Samedi 19 août 1972 – Turon avec Chantal : ½ voie Herr Wick pour s’entraîner et conjurer le mauvais sort !

21 août 1972 – Première ascension de la face NW des Pitons de la Fourche avec Chantal. Le récit figure ailleurs. Version pbase ; voir le récit à :

Jeudi 24 août 1972 – Lacs d’Ayous et photos de l’Ossau avec François Buffin.
Grand beau, ça me démange d’aller voir les faces nord de l’Ossau maintenant que ma voie y est inscrite. Je ne vois plus ces faces nord avec les mêmes yeux ! Une manière comme une autre de boucler la boucle. Evidemment ce ne sont pas les piliers entrevus et désirés 16 ans auparavant, mais au moins je n’aurais pas dérangé les choucas et les mulots, citoyens légitimes de ces abysses terrifiants. Visite en 1959, tentatives en 1962 et 1965. Les Ravier sont passé comme dans bien d’autres parois et ce n’est que justice en quelque sorte. Ce n’était pas une raison pour que d’autres grimpeurs ridiculisent ce magnifique itinéraire, spectaculaire et propre (pas d’artif), de difficulté homogène et qui ne s’est jamais voulu être le concurrent des piliers. Dans les piliers les pitons sont rois alors que dansla NW des pitons le grimpeur ne livre pas un combat à la con mais parcourt la roche en véritable ami, un ami qui ne fut pas déçu.
Dans ce verant de l’Ossau c’est le plus bel itinéraire. Qu’on se le dise. En outre pas de choucas et mulots ici. On ne dérange aucun habitant légitime des lieux. Le rocher est là comme s’il n’attendait que nous. Et derrière nous ce ne sera que calme et sérénité. A l’inverse du pilier où les pauvres choucas sont en train de reconstruire leur maison détruite par des humains persuadés que ce qu’ils font prime tout, y compris la vie de poussins innocents. Honte à ces humains irresponsables. On arrive, on détruit et on continue en se plaignent par la suite de l’agressivité des occupants légitimes des lieux. Il existe de nombreux précédents dans l’histoire, malheuseusement. Jules César envoya 1 million de gaulois en esclavage à Rome, les européens ont exterminé les autochtones d’Amérique, pour ne citer que les cas les plus flagrants.

Samedi 26 août 1972 – En route pour les faces nord avec un nouvel objectif
Il faut profiter de l’entraînement acquis. Le temps étant menaçant nous choisissons, Chantal et moi, de bivouaquer dans le pierrier à l’écart des faces nord, sous de grandes dalles plates. Bien nous en a pris : un orage énorme pète toute la nuit ! Un déluge s’abat sur le pierrier mais nous restons au sec.
Au matin une éclaircie permet d’approcher la cheminée convoitée à la base du pilier NW du Grand Pic (voie de la Dernière Fissure). Nous avons le temps de grimper la première longueur avant l’arrivée d’un nouvel orage. L’Ossau devient hostile, salut ! Nous partons en laissant le matériel au pied de la future voie.
Jeudi 31 août 1972 – Le mauvais temps sévit toute la semaine qui suit, avec une succession d’orages. Je fais un saut à Gourette, seul, toujours sous la pluie.
Dimanche 3 septembre 1972 – Un saut à Bious avec Chantal. Et encore la pluie !
Lundi 4 setembre 1972 – Balade seul au Pene de Béon (1251 m) 1h30 avec un temps menaçant.
Mardi 5 septembre 1972 – Gourette sous les nuages. Bézou et visite des faces Ouest du Ger.
Coco le mainate un peu Shadock s’est enfin décidé de se baigner. Ses plumes repoussent. Notre premier mainate acheté chez Labat rue du 14 juillet à Pau. Petite succursale sympa tenue par une amoureuse des animaux.
Samedi 9 septembre 1972 - Tétus nous revenons vers l’Ossau pour ouvrir la Dernière Fissure. On commence à connaître le chemin ! Mais le temps ne change pas et c’est à nouveau la pluie sous le gros bloc platqui nous a hébergés le 26 août dernier.
Lundi 11 septembre 1972 – Beau comme un lundi. Virée photo à Gavarnie vers lz col de Boucharo. Col et pic des tentes. Sur le chemin une vipère m’avertit que j’aurais intérêt à l’éviter. Ce que je fais en âssant au large.. Brave bête, va. Je ne t’avais pas vue.
Mardi 12 septembre 1972 – Zébro nous invite à dîner.
Mercredi 13 septembre 1972 – L’Ossau, faces nord, le retour. C’est la quatrième tentative vers la Dernière Fissure (ou chemnée). Avons-nous campé cette fois ? Il me semble que oui, dans la zonz des contreforts de la Pine Mailly, dans un coin génial. Nous pensons touhours bien sûr à la fissure du docle NW. Mais c’est de mieux en mieux côté météo, la saison avance ; il fait froid, il neige. Reste plus qu’à survivre et à gérer comme on dit à présent ses frustrations.
Jeudi 14 septembre 1972 – La fuite vers Pombie, l’occasion de saluer Hervé… s’il est là !
Première frappe 28/12/96. Reprise 04/11/2025
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