Octobre 1950, rentrée scolaire en classe de 8ème (CM1) dans la même école (l’Immac).
1951jm : 9 ans-10 ans - Année scolaire 8ème (CM1) à l’Immaculée
Conception avec Lolo (Mlle Laurence, qui enseigna mon père,
32 ans plus tôt !). Vacances d’été au Marcadau en Juillet (camping,
ruisseaux, baby foot…) et ascension du pic PoueyLau (2532 m)
avec mon père. Entrée en 7ème (CM2) au mois d’octobre dans la même école.
1952jm : 10 ans-11 ans - Année scolaire 7ème (CM2) à l’Immaculée
avec un instit âgé (Mr. ?) qui m’appréciait et dont c’était la
dernière année d’enseignement. Hervé et quelques copains ont passé
l’année à chahuter au fond de la classe. Notre instit de 7ème
ne savait pas séparer les fauteurs de trouble comme le faisait
Mlle Laurence. Il avait eu la très mauvaise idée de me coller le
plus chahuteur à la place voisine de la mienne, à ma gauche, pensant
que j’aurais une bonne influence sur lui. En fin d’année une collecte
fut réalisée pour fêter son départ, collecte rassemblée par l’élève
Jean-Pierre Pagès, fils de commerçants parfumeurs. Il y avait unanimité
en classe pour que ce soit moi qui lui fasse ce cadeau, tout le monde
ayant remarqué que j’étais un peu son chouchou. C’en était trop pour
le « trésorier » Pagès qui chérissait le trésor rassemblé dans la boîte
métallique qu’il ne quittait plus depuis plusieurs jours; il fut
incapable de me la confier et se précipita pour l’offrir à l’instit,
très ému bien évidemment. L’année scolaire étant terminée il n’était
plus possible de régler ses comptes à la récré. Bien dommage.
Vacances d’été en Juillet au Marcadau (camping, ruisseaux, baby foot…).
Le 16 Juillet décès de mon grand-père maternel, Alexandre Cabanne
([1880]-1952). Ma mère rentre seule à Pau. Ascensions avec mon père
du pic de Peterneille, de la Grande Fache, de la Badette d’Aratille,
du Cambalès. Passage en 6ème en Octobre à l’Immac (Abbé Lapuyade ? en
Latin et Français, Mlle Castera en Anglais, l’abbé Bourdet en Maths…)
1953jm : 11 ans-12 ans. Année scolaire 6ème à l’Immac. C’est l’année
de la Communion Solennelle en grandes pompes. Ma foi a cependant
fortement décliné. A l’issue des cérémonies je demande néanmoins
à mes parents de me conduire à Saint Maur, lieu de ma Première
Communion, de mes premiers vœux de croyant en quelque sorte.
J’en avais le désir irrépressible. Mes parents ont accédé à ma
requête, sans me traiter de fou, et je leur en étais très
reconnaissant. Mais à Saint Maur, la sœur qui nous a ouvert la porte,
le genre borné et règlement-règlement, n’y a rien compris et a dû nous
faire savoir que ce n’était ni le lieu ni l’heure pour honorer la
visite d’un élève parti depuis plus de 4 ans. Un détour par la
chapelle de l’école à ce moment-là aurait été bénéfique pour
renflouer mon capital croyance. Au lieu de cela ce fut la morne
déception et toute foi s’est envolée. Je n’irai plus jamais à confesse.
Du 30 Juin au 2 Juillet 1953, Camping sauvage à Hossegor avec
Christine et Robert. Son devoir accompli selon lui, le pater file
dans les Dolomites avec Popo du 11 au 31 Juillet.