Le monstre est enfermé dans la casemate
de béton armé (voir l’image précédente) et
cuirassée de plaques épaisses en acier.
Les éructations du monstre sont récupérées
dans la grande installation à laquelle il est
branché pour être traitées.
Après moult opérations compliquées, et qui
ont provoqué des sueurs froides aux ingénieurs,
le subtil et vénéneux nectar aussi pur et innocent
que l’enfant qui vient de naître, coule enfin dans
les bacs de récupération. On en produit ainsi
plusieurs milliers de tonnes par an.
Il aura fallu 20 ans pour mater la bête.
Et sitôt apprivoisée on l’a abattue.