Je transportai donc dans mes bras une dernière fois la biche qui grelottait tout comme moi pour l'installer tant bien que mal pattes écartées
entre les branches d’une tale d'aulnes pour la maintenir en équilibre, le corps pointé en direction de l'endroit où j'avais observé le groupe de cerfs plus tôt,
et suis parti en lui souhaitant bonne chance. Mais comme nous étions maintenant très intimes, elle tourna la tête vers moi et se mit à bramer
en ne me quittant pas de ses yeux océaniques et désorientées, jusqu’à ce que je disparaisse.