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L'État d'Urgence est une situation de crise causée par des menaces envers la sécurité du Canada d'une gravité telle qu'elle constitue une situation de crise nationale.
En Ontario, Ottawa est paralysée depuis 24 jours par ces camions qui bloquent les rues, rendent la vie impossible aux citoyens. Ottawa n'a d'autres choix que de prendre les grands moyens et avoir recours à la loi sur les mesures d'urgence. Des manifestants ont bloqué durant une semaine le pont Ambassador, reliant Windsor à Détroit .
Au Manitoba, blocage à la frontière Emerson ainsi qu' à Broadway, devant l'édifice législatif du Manitoba au centre-ville de Winnipeg.
En Alberta, blocage routier de 17 jours à Coutts, près de la frontière avec les États-Unis; un autre à Edmonton .
En Colombie-Britannique, le poste frontalier Pacific Highway de Surrey, a été envahi également par certains manifestants qui ont bloqué la route qui mène à l'État de Washington .
Au Québec, la ville de Québec a également eu des manifestants pendant une deuxième fin de semaine.
Tous ces barrages font du tort à notre économie canadienne et bloquent le passage des voyageurs et des camionneurs transfrontaliers pendant des jours, compromettent des millions de dollars de commerce et entravent l’accès aux biens de première nécessité et aux services médicaux pour les résidants de ces régions.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau invoque la Loi sur les mesures d'urgence pour mettre un terme aux manifestations qui bloquent le centre-ville d’Ottawa et des postes frontaliers du pays.
La loi donne davantage d'outils aux forces policières lorsque des rassemblements constituent des activités illégales et dangereuses, comme des blocages et des occupations. La GRC peut aussi, là où c'est nécessaire, appliquer les lois provinciales et municipales. Le gouvernement peut également désigner des endroits jugés critiques, comme les zones frontalières ou aéroportuaires. Le premier ministre Trudeau a ajouté que la loi permettait aussi de s'assurer que des services essentiels, comme le remorquage, puissent être effectués.
Il ne s'agit plus d'une manifestation légitime en raison d'un désaccord sur une politique gouvernementale. Il s'agit maintenant d'une occupation illégale. Il est temps pour ces gens, ces manifestants, de retourner chez eux. Ils crient à la liberté, mais à les voir, ils empiètent grandement sur la liberté des autres.
S'il s'avérait que les camions ne quittent pas, la loi prévoit :
leur véhicule et leurs biens pourraient être saisis ou enlevés;
leur permis de conduire pourrait être suspendu ou annulé;
les certificats d’immatriculation d’utilisateur de véhicule utilitaire pourront être suspendus ou annulés;
leurs comptes bancaires personnels ou d’entreprise, y compris la monnaie virtuelle, pourront faire l’objet d’un examen et être soumis à des restrictions;
un manifestant pourrait être inculpé et passible d’une amende pouvant atteindre 5000$ ou d’une peine de prison allant jusqu’à cinq ans s'il amène un mineur (personne âgée de moins de 18 ans) sur les lieux d’une manifestation illégale;
ceux qui livrent du carburant et autres provisions à ceux qui participent à la manifestation illégale pourront être inculpés;
les personnes se rendant sur les lieux de toute manifestation illégale pour y participer ou pour l’appuyer pourront être inculpées;
Les mesures seront ciblées, limitées dans le temps ( 30 jours ) et proportionnelles à la menace. La GRC pourra appliquer les règlements municipaux. Des pouvoirs additionnels sont donnés aux policiers.
Ces barrages illégaux doivent être levés. Les mesures d'urgence entrent en vigueur immédiatement . La loi s'applique partout au Canada.
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...On n'avait pas besoin de ces manifestants, ces gens "bornés " qui perturbent l'atmosphère au Canada, on commençait à se sortir graduellement de la pandémie...
Canada