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28-SEPT-2019

Discours de Zemmour à la Convention de la Droite le 28 septembre 2019

Discours d’Eric Zemmour à la Convention de la Droite le 28 septembre 2019.

Bonjour.
Vous êtes venus nombreux quand même. Je ne m’y attendais pas. On m’avait prévenu, mais je n’y croyais pas. Tous ces gens qui viennent quand on parle de Convention des Droites, Union des Droites, le Rassemblement de toutes les Droites, le rassemblement populaire, et même, qui sait, populiste, d’alliance entre le Rassemblement National et Les Républicains, et même le rassemblement des populistes avec des dissidents de la France Insoumise… tous ces mots interdits, impossibles.
On m’avait dit que les gens aimaient les chimères, mais je ne croyais pas que ce fût à ce point. Non, où vous croyez-vous, franchement, aux Etats Unis, en Hongrie, en Pologne, en Italie, en Autriche ?
Non, mais, vous croyez vraiment que vous allez échapper au second tour Marine-Macron et à la réélection de Macron ? Ah, vous n’êtes pas sérieux, pas raisonnables. Vous n’y croyez pas quand même ? Je sais que Joseph de Maistre disait que le peuple français était le plus facile à tromper, le plus difficile à détromper, le plus puissant à tromper les autres, mais enfin, quand même… C’est réglé, c’est plié, vous êtes venus pour rien, circulez il n’y a rien à voir.
Vous savez, vous êtes en France quand même et qu’en France, on a la droite la plus bête du monde. Vous savez quand même que c’est breveté dans le monde entier.
On est le pays des Droits de l’Homme et la Droite la plus bête du monde. Et ça va ensemble. Non, vraiment, vous n’êtes pas raisonnables ; et puis, j’ai bien lu le thème de la Convention :
« Comment trouver une alternative au Progressisme ? »
Comment et pourquoi chercher une alternative au Progressisme ?
N’entendez-vous pas dans ce terme doux le nom de Progrès ?
Songez-vous au sort de nos ancêtres paysans qui souffraient de la famine et à Louis XIV martyrisé par les médecins de Molière ? Non ? Vous n’êtes pas sérieux, pas raisonnables.
Le Progrès, c’est la grande affaire de notre temps, la grande religion de notre temps, autre chose que Jésus-Christ ou Moïse, et depuis des siècles, vous vous rendez compte ? Comment refuser le progrès qui nous tend les bras, comment ne pas louer cette magnifique révolution industrielle qui a permis la boucherie de Verdun, comment ne pas louer cette science qui nous a donné la bombe atomique, comment ne pas s’extasier devant la sublime Révolution française qui a donné la Terreur et ses lendemains qui chantent communistes, qui ont donné le goulag. Oui, franchement, comment ne pas être progressiste ? Ah, il faut dire qu’on a longtemps hésité. Il y avait de quoi. A côté de ces massacres – si progressistes – il y avait aussi les antibiotiques, la pénicilline, la Sécurité Sociale et la cortisone pour la voix.
Mais depuis quelques décennies la moindre hésitation n’est plus possible.
Le progressisme n’est plus discutable. Le règne de l’individu libre a abattu les vieilles barrières entre les humains et les anciens préjugés ; le patriarcat est mort et les femmes sont libérées de millénaires d’oppression, les esclaves ont été sortis de leurs fers. Caroline de Haas et Rocaya Diallo sont les reines du monde. C’est quand même autre chose que Bonaparte et Victor Hugo, quand même. [clap clap clap].
La mondialisation heureuse a fait sortir des millions de chinois ou d’africains de la misère, et tant pis si elle a fait plonger des dizaines de millions d’occidentaux dans la pauvreté et le chômage. Chacun son tour.
Après tout les ouvriers blancs ont bien profité de la colonisation et de l’échange inégal. Il n’est que justice qu’ils payent.
Les beautés du Progressisme plus récent me laissent chaque jour plus ébahi. Comment ne pas être séduit par ce vent de liberté qui règne sur la France et sur l’occident ?
Comment ne pas approuver toutes ces lois qui sanctionnent la pensée et la parole : on est bien plus libre en pensant bien et en taisant des pensées mauvaises.
Comment ne pas être heureux de voir ces hommes au système pileux abondant qui peuvent enfin avouer leur vraie nature de femme, de ces femmes qui n’ont plus besoin du contact dégoûtant des hommes pour faire des bébés, de ces mères qui n’ont plus besoin d’accoucher pour être mères. Comme dit la magnifique Agnès Buzyn : « Une femme peut être père ». [clap clap clap].
Comment ne pas être emporté par le niveau brillant de ces innombrables bacheliers qui s’amoncellent chaque année ?
Comment repousser le charme entêtant de ce langage inclusif, avec tous ces petits points qui ressemblent aux petits trains de notre enfance ?
Comment ne pas goûter l’inventivité verbale de nos maîtres : féminicide, préjugé genré, lutte intersectionnelle, femmes racisées ? Sabir magnifique que seuls les ringards refusent d’adopter.
Comment ne pas être ébloui par l’élégance des tenues de notre ministre préférée Sibeth N’Diaye, sommet de la distinction française ? [clap clap clap].
Comment ne pas se pâmer devant un art contemporain dont la beauté renvoie aux poubelles de l’histoire tous nos grands peintres du passé ?
Comment ne pas s’extasier devant la plume si élégante d’une Christine Angot qui fait passer Voltaire et Stendhal pour d’obscurs tacherons ?
Oui… sans oublier le génie de nos architectes d’aujourd’hui à côté de qui Gabriel ou Lebrun sont des besogneux académiques.
Non, vraiment, vous n’êtes pas raisonnables. Mais, parce que je me suis déplacé et que vous êtes nombreux, je peux quand même essayer de vous aider.
Pour trouver une alternative au Progressisme il faut d’abord le définir. Enfin… c’est ainsi qu’on nous apprenait jadis à travailler. Je vous propose une définition. Progressisme : la religion du progrès, un millénarisme qui fait de l’individu un dieu, et de ses volontés – jusqu’aux caprices – un droit sacré et divin. Le Progressisme est un matérialisme divinisé, qui croit que les hommes sont des êtres indifférenciés, interchangeables, sans sexe ni racines, des êtres entièrement construits comme des legos, et qui peuvent donc être déconstruits par des démiurges. Le Progressisme est un messianisme, un messianisme sécularisé, comme le furent le jacobinisme, le communisme, le fascisme, le nazisme. Le néo-libéralisme aussi, ou le droit-de-l’hommisme. Le Progressisme est une révolution. D’ailleurs souvenez-vous, le livre de campagne de notre cher président s’appelait « Révolution ».
Une révolution ne supporte aucun obstacle, aucun retard, aucun état d’âme. Robespierre nous a appris qu’il fallait tuer les méchants. Lénine et Staline ont ajouté qu’il fallait aussi tuer les gentils.
La société progressiste, au nom de la liberté, est une société liberticide, pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Le cri de Saint-Just est toujours à son programme.
Depuis les Lumières, depuis la Révolution Française, depuis la révolution de 17 jusqu’à la Troisième République avec ses radicaux francs-macs, jusqu'à aujourd'hui, c'est toujours les mêmes progressistes : la liberté c'est pour eux, pas pour les autres, la liberté eux seuls peuvent l'apprécier et en user. La liberté, eux seuls en sont dignes.
Nous croyons être sortis de cet engrenage funeste, alors que nous y sommes rentrés. C'est que notre dictature a pris des couleurs inusitées et que nos maîtres ont eu l'habilité de conserver les formes de la démocratie pour mieux les vider de l'intérieur. Pour servir ce pouvoir tyrannique et nous imposer cette idéologie diversitaire - comme l'appelle joliment mon ami Bock-Côté - on a mis en place un appareil de propagande qui réunit la télévision, la radio, le cinéma, la publicité, sans oublier les chiens de garde d'internet.
Son efficacité fait passer Goebbels pour un modeste artisan et Joseph Staline pour un débutant timoré.
Le Progressisme c'est l'omniprésence de la parole soi-disant libre servie par une technologie toute-puissante de diffusion, jamais vue dans l'histoire ; mais en même temps, comme ils aiment dire, un appareil répressif de plus en plus sophistiqué pour la canaliser et la censurer.
D'un côté, les libéraux et le marché ont ouvert nos pays au grand vent du libre-échange, transformant les anciens citoyens en consommateurs individualistes et quasi-hystériques soumis aux injonctions des publicitaires et des grandes entreprises.
De l'autre, l'extrême gauche a troqué son marxisme et son bréviaire de la lutte des classes pour la sainte cause des minorités, qu'elles soient sexuelles ou ethniques, et ont remplacé la rue et les barricades par les prétoires.
Les juges, conditionnés par la propagande de gauche dès l'Ecole de la Magistrature, sont devenus les relais, et souvent les complices des associations diverses à qui elles servent de bras armés pour racketter les dissidents, terroriser la majorité autrefois silencieuse et aujourd'hui tétanisée. [clap clap clap].
Tous ceux qui se sentirent à l’étroit dans l’ancienne société régie par le catholicisme et le code civil, tous ceux à qui on avait fait miroiter une libération, et qui y avaient légitimement cru, les femmes, les jeunes, les homosexuels, les basanés, les juifs, les protestants, les athées, tous ceux qui se sentaient minorité mal vue au sein de la majorité des mâles blancs hétérosexuels catholiques, et qui ont joyeusement déboulonné la statue, au rythme saccadé du déhanchement de Mick Jaeger, tous ceux-là ont été les idiots utiles d’une guerre d’extermination de l’homme blanc hétérosexuel. Non par un mouvement de libération des femmes, non par un combat pour l’égalité entre homme et femme, non pas même un abaissement de tous les mâles au nom d’une revanche universelle contre le patriarcat. Rien de tout cela. Le seul ennemi à abattre était l’homme blanc hétérosexuel catholique, le seul à qui on fait porter le poids du péché mortel de la colonisation [clap clap clap]… le seul à qui on fait porter le poids du péché mortel de la colonisation, de l’esclavage, de la pédophilie, du capitalisme, du saccage de la planète, le seul à qui on interdit les comportements les plus naturels de la virilité depuis la nuit des temps, au nom de la nécessaire lutte contre les préjugés du genre, le seul à qui on arrache son rôle de père, le seul qu’on transforme au mieux en seconde mère, et au pire en gamète. Le seul qu’on accuse de violences conjugales, le seul qu’on balance comme un porc. On voue aux gémonies un Bernard Pivot parce qu’il évoque sa jeunesse éprise de jolies suédoises et on pardonne tout aux rappeurs qui insultent et appellent au viol, voire au meurtre des femmes blanches [clap clap clap].
Je vous invite à lire la prose des indigénistes, des féministes racisées, des luttes intersectionnelles qui gangrènent nos facs après avoir pourri les plus grandes universités américaines.
Que disent-elles ?
Qu’elles sont d’abord noires ou arabes ou musulmanes, qu’elles appartiennent à leur race – oui oui, elles ont le droit d’employer le mot – à leur religion, l’islam, à leur pays – en tout cas celui de leurs parents – qu’elles n’ont que faire d’une solidarité avec des femmes qui sont d’abord pour elles des françaises, des bourgeoises et surtout des blanches. Que leurs hommes sont ce qu’ils sont, avec leurs défauts, leurs énormes préjugés de genre et même leur violence, mais qu’ils sont ainsi, non parce qu’ils sont des hommes mais qu’ils ont été dominés et asservis par l’homme blanc, que leur seul ennemi est l’homme blanc et qu’elles ont besoin de leurs hommes pour l’abattre.
Celles-là ont compris l’évolution du rapport de force : l’homme blanc hétérosexuel catholique n’est pas attaqué parce qu’il est trop fort mais parce qu’il est trop faible, non parce qu’il est assez tolérant, mais parce qu’il l’est trop.
C’est le faible et humaniste Louis XVI qu’on guillotine, pas l’inflexible et puissant Louis XIV. Il faut donc sonner l’hallali, achever la bête blessée. Cioran nous avait prévenus : tant qu’une nation a conscience de sa supériorité elle est farouche et repectée. Dès qu’elle ne l’a plus elle s’humanise et ne compte plus.
Tant que les féministes blanches continuent de les rejoindre sur ce seul combat de l’homme blanc hétérosexuel elles sont les bienvenues. De même pour les mouvements homosexuels LGBT Q … et autres X, Y, Z. Lorsque tous ceux-là ne veulent plus se cantonner à cette seule lutte à mort contre les races et les religions, ils redeviennent, tel le carrosse de Cendrillon redevenant citrouille, que de sales blanches bourgeoises. Formidable, exceptionnelle réussite.
Nos progressistes, si brillants, si arrogants, si férus d’avenir et se souciant du passé comme de leur dernier i-phone, qui croyaient avoir dépassé le stade archaïque de la guerre des nations et de la guerre des classes, nous ont ramenés à la guerre des races et à la guerre des religions [clap clap clap]. Ils ont ramené l’avenir à Charles Martel (732) et au siège de Vienne de 1682. Ils ont ramené l’avenir à la guerre du feu.
Nous sommes ainsi pris entre l’enclume et le marteau de deux universalismes qui écrasent nos nations, nos peuples, nos territoires, nos traditions, nos modes de vie et nos cultures.
D’un côté l’universalisme marchand qui, au nom des droits de l’homme, asservit nos cerveaux pour nous transformer en zombies déracinés.
De l’autre l’universalisme islamique, qui tire profit très habilement de notre religion des droits de l’homme pour protéger son opération d’occupation et de colonisation de portions du territoire français qu’il transforme peu à peu, grâce au poids du nombre et de la loi religieuse en enclaves étrangères [clap clap clap]. Ce que l’écrivain algérien Boualem Sansal, qui a vu les islamistes en Algérie opérer ainsi dans les années 80, appelle les républiques islamiques en herbe.
L’universalisme Droit-de-l’Hommisme nous empêche de nous défendre, au nom d’un individualisme borné, qui ne sait pas que ce ne sont pas les individus qui sont en cause mais des grandes masses. Que ce sont des civilisations qui s’affrontent sur notre sol dans un combat millénaire et non pas des individus qui se côtoient dans le court laps de leur vie sur terre. Ces soi-disant libéraux ont oublié la leçon d’un de leurs maîtres les plus réputés, Benjamin Constant, qui disait : « Tout est moral chez un individu, tout est physique dans les masses. Un individu est libre parce qu’il n’a en face de lui que d’autres individus de même force. Dès qu’il entre dans une masse il n’est plus libre. »
Ces deux universalismes sont à la fois rivaux et complices. Le marché s’adapte à tout, tant qu’il peut faire du profit. Il a placé ses hommes à la tête de l’état pour utiliser son monopole de la contrainte légitime comme bras armé. Ainsi l’état français, qui fut le génie bienveillant des populations françaises, qui les protégea des féodaux et des prédateurs étrangers, qui fit de ce peuple rassemblé sur le territoire entre la Méditerranée et l’Atlantique la Grande Nation crainte dans toute l’Europe et le monde entier, est devenu par un retournement incroyable, l’arme de destruction de la nation et de l’asservissement de son peuple, du remplacement de son peuple par un autre peuple, une autre civilisation [clap clap clap].
Ces deux universalismes, deux mondialismes, sont deux totalitarismes. Puisque nos grandes consciences progressistes, puisque nos media et jusqu’à notre Président de la République lui-même, aiment tant les années trente, on va leur en donner, on va faire une comparaison avec cette époque. Nous vivons sous le règne d’un nouveau pacte germano-soviétique. Nos deux totalitarismes s’allient pour nous détruire, avant de s’entredéchirer ensuite. C’est leur objectif commun, leur graal. Au libéralisme Droit-de-l’Hommisme : les métropoles, à l’islam les banlieues. Les uns servant de domestiques aux autres : livreurs de pizzas, taxis, nounous, cuisiniers de restaurants… et drogue. Les autres protègent leurs domestiques de leur pouvoir médiatique et judiciaire contre la détestation sourde de ce peuple français qu’ils vomissent les uns et les autres. Les uns parce qu’ils ont français, et pas américains, les autres parce qu’ils sont de culture catholique et pas musulmans [clap clap clap].
De nombreux bons esprits ont comparé ces dernières années l’Union Européenne à la défunte Union Soviétique et l’arme monétaire de la BCE aux chars du Pacte de Varsovie lancés au service de la doctrine Brejnev de la souveraineté .. ? ... On voit actuellement en Italie, en Angleterre comment les parlements et les juges combattent avec une rare efficacité la volonté des peuples. Le droit et les procédures soi-disant constitutionnels contre la liberté des peuples. On est revenu en plein dans les régimes qui se prétendaient eux aussi démocraties populaires.
Quant à l’islam… nous avons l’embarras du choix. Dans les années trente les auteurs les plus lucides qui dénonçaient le danger allemand, comparaient le nazisme à l’islam, oui, l’islam ; ils disaient l’islam et personne ne leur reprochait de stigmatiser l’islam. A la limite beaucoup trouvaient qu’ils exagéraient un petit peu. Bien sûr disaient-ils, le nazisme est parfois un peu raide et intolérant, mais de là à le comparer à l’islam… [sourire, clap clap clap].
Quelques années plus tard, après guerre, un autre totalitarisme, le communisme, menaçait, et la même comparaison revint au goût du jour. Maxime Rodinson, un des plus grands spécialistes de l’islam, disait : « C’est un communisme avec Dieu ». Toujours cette même comparaison, cette même obsession diront certains.
Alors je sais, on va m’accuser d’islamophobie, j’ai l’habitude. On sait tous que ce concept fumeux d’islamophobie a été inventé pour rendre impossible la critique de l’islam, pour rétablir la notion de blasphème au profit de la seule religion musulmane. Une notion de blasphème [clap clap clap], une notion de blasphème aboli, je le rappelle, en 1789.
Mais les progressistes, qui sacralisent la Révolution, ne sont pas à une contradiction près, et tout prêts à bazarder un de ses acquis pour protéger leur cher islam.
Ce que les progressistes n’arrivent pas à comprendre c’est que l’avenir n’est pas régi par des courbes économiques, mais par des courbes démographiques. Celles-ci sont implacables. L’Afrique était une terre vide de 100 millions d’habitants en 1900, sera pleine à ras bord de deux milliards et plus en 2050. L’Europe, qui était alors une terre pleine de 400 millions d’habitants – un pour quatre -, n’est montée qu’à 500 millions. Un pour quatre. Le rap^port s’est exactement inversé. A l’époque, le dynamisme démographique de notre continent a permis aux Blancs de coloniser le monde. Ils ont exterminé les Indiens et les Arborigènes, asservi les Africains [et répandu leur bonne médecine ainsi que d’autres techniques, agricoles en particulier, qui sont responsables de l’explosion démographique de ces pays sous-développés, incapables de s’assumer. Ndlr].
Aujourd’hui nous vivons une inversion démographique qui entraîne une inversion des courants migratoires, qui entraîne une inversion de la colonisation. Je vous laisse deviner qui seront leurs indiens et leurs esclaves. C’est vous ! [clap clap clap].
A chaque vague démographique correspond son drapeau idéologique. La France du XVIIIème siècle - on l’appelle à l’époque la « Chine de l’Europe » - conquiert le continent avec les Droits de l’Homme. L’Angleterre du XIXème siècle victorien et ses neufs enfants par famille, légitime son impérialisme par la supériorité raciale du ? . Les Allemands de la fin du XIXème siècle inventent le pangermanisme, déjà racialiste, puis le nazisme pour légitimer leur poussée vitale vers l’Est.
Cette fois-ci le vitalisme démographique africain a un drapeau tout trouvé : l’islam. L’islam qui avait déjà été le drapeau de l’Orient contre la Grèce de l’Antiquité et le Christianisme reprend du service. Ah il n’a pas changé depuis le Moyen-Âge, il est prêt à l’emploi pour nous vaincre avec nos Droits de l’Homme et nous dominer avec sa charia, comme disait le prédicateur Al Karadaoui.
Nous somme arrivés aujourd’hui au temps des conséquences et de l’irréparable disait Drieu La Rochelle dans les années trente.
En France, comme dans toute l’Europe, tous nos problèmes sont aggravés – je ne dis pas créés mais aggravés – par l’immigration. Ecole, logement, chômage, déficit sociaux, dette publique, ordre public, prisons, qualifications professionnelles, urgences aux hôpitaux, drogue. Et tous nos problèmes aggravés par l’immigration sont aggravés par l’islam. C’est la double peine. Tous les économistes nous expliquent doctement que l’économie est d’abord une affaire de confiance. Or le grand sociologue américain, Robert Putnam, a démontré que la confiance entre les gens diminuait au fur et à mesure que la société était moins homogène ethniquement et culturellement. Mais on continue à nous seriner que l’immigration est une richesse. Cherchez l’erreur.
La question qui se pose donc à nous est la suivante : les jeunes français vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres. Si oui, ils méritent leur colonisation. Si non ils devront se battre pour leur libération. Mais comment se battre ? Où se battre ? Sur quoi se battre ? [clap clap clap].
Se battre comme certains l’ont fait depuis des années courageusement avec les vieux mots de la République : la laïcité, l’intégration, l’ordre républicain. Malheureusement ces mots n’ont plus de sens. Immigration, intégration, délinquance, incivilités, vivre ensemble et même assimilation, République, valeurs républicaines, état de droit, tout cela ne veut plus rien dire. Tout a été retourné, dévoyé et vidé de son sens. Les vieux socialistes comme Jaurès ou Blum n’appelleraient plus république ce que nous appelons aujourd’hui république.
Tous ceux qui s’accrochent encore à ce vieux langage républicain sont aussi désuets que Charles X lorsqu’il voulut, à l’aube de son règne, rétablir le sacre d’antan à la manière de ses ancêtres, rois absolus. Il fut ridicule car entre-temps, la République et l’Empire avaient tout balayé.
Les débats idéologiques contemporains sont comme les chansons d’aujourd’hui : des reprises des tubes des années quatre-vingt. Laïcité ou liberté, intégration ou assimilation, droit d’asile, ouverture ou fermeture. Ils ne correspondent plus à notre époque. Ces questions, ces débats sont dépassés, désuets, obsolètes. Des questions mortes, qui errent encore comme les âmes mortes de Gogol.
L’immigration c’était naguère venir d’un pays étranger pour donner à ses enfants un destin français. Aujourd’hui les immigrés viennent en France pour continuer à vivre comme au pays. Ils gardent leur histoire, leurs héros, leurs mœurs, leurs prénoms, leurs femmes qu’ils font venir de là-bas, leurs lois qu’ils imposent aux français de souche qui doivent se soumettre ou se démettre. C’est à dire vivre sous la domination des mœurs islamiques et du halal, ou fuir [clap clap clap].
Ainsi se comportent-ils comme en terre conquise, comme se sont comportés les pieds-noirs en Algérie ou les Anglais en Inde. Ils se comportent en colonisateurs. Les caïds et leurs bandes s’allient à l’imam pour faire régner l’ordre dans la rue et dans les consciences selon la vieille alliance du sabre et du goupillon [je vais y arriver] en l’occurrence la kalach et la djellaba.
Il y a une continuité entre les vols, viols, traffics jusqu’aux attentats de 2015 en passant par les innombrables attaques au couteau dans les rues de France. Ce sont les mêmes qui les commettent, qui passent sans difficulté de l’un à l’autre pour punir les « koufars », les infidèles. C’est le djihad partout et le djihad pour tous et par tous.
Tous les ministres de l’intérieur, depuis 30 ans, jouent les matamores pour combattre les trafics de drogue dans les banlieues et prétendent restaurer l’ordre républicain. Ils ne comprennent pas que pour restaurer l’ordre républicain dans les quartiers, il faut d’abord ramener la France dans ces enclaves étrangères. [clap clap clap].
Dans la rue les femmes voilées et les hommes en djellabas sont une propagande par le fait. Une islamisation de la rue, comme les uniformes d’une armée d’occupation rappelle aux vaincus leur soumission.
Au triptyque d’antan : immigration – intégration – asssimilation s’est substitué : invasion – colonisation – occupation [clap clap clap].
J’aime la formule de Renaud Camus : « Entre vivre ensemble il faut choisir ».
La question est donc aujourd’hui celle du peuple. Le peuple pour refaire une nation. Le peuple français contre les universalismes, qu’il soit marchand ou islamique, le peuple français à la fois contre les cosmopolites citoyens du monde qui se sentent plus proches des habitants de New York ou de Londres que de leurs compatriotes de Montélimar ou de Béziers, et le peuple français contre l’universalisme islamique qui transforme Bobigny, Roubaix et Marseille en autant de républiques islamiques et qui brandit des drapeaux algériens ou palestiniens lorsque son équipe de foot gagne… enfin… son équipe de cœur, l’équipe du pays de leurs parents, pas l’équipe de leur carte d’identité ou de leur carte vitale.
Nous devons tout remettre sur pied [clap clap clap]. Nous devons tout remettre sur pied. Nous devons nous affranchir de la religion des droits de l’homme puisqu’elle a oublié qu’elle s’adressait aussi aux citoyens.
Lamartine écrivait dans « L’histoire des Girondins » : « Quand il y a une contradiction entre des principes et la survie de la Société, c’est que ces principes sont faux, car la Société est la vérité suprême. »
Nous devons nous affranchir du pouvoir de nos maîtres : médias, université, juges. Nous devons restaurer la démocratie qui est le pouvoir du peuple contre la démocratie libérale qui est devenu le moyen, au nom de l’état de droit, d’entraver la volonté populaire. Nous devons abolir les lois liberticides qui, au nom de la non discrimination nous rendent étrangers dans notre propres pays.
Nous devons au contraire partout remettre à l’honneur le principe de la préférence nationale qui n’est rien d’autre que le fondement d’une nation qui n’a de raison d’être que si elle privilégie les siens au détriment des autres [clap clap clap].
Nous devons assumer notre conception de l’écologie, celle qui défend d’abord la beauté de nos paysages, de nos sites, de notre art de vivre, de notre culture, de notre civilisation [clap clap clap].
Bien sûr nous devons être conservateurs, mais conservateurs de notre identité. Que pouvons-nous conserver puisque tout a été détruit ?
Notre tâche est plus immense, presque désespérée. Nous devons restaurer. Je ne dis pas que la question de l’identité est la seule question qui nous soit posée. Je ne dis pas que l’économie n’existe pas, que la désindustrialisation n’existe pas, que les fins de mois difficiles n’existent pas, que les petites retraites n’existent pas, que le code du travail n’exista pas, que les délocalisations n’existent pas, que les contraintes et défauts de l’Euro n’existent pas, je prétends seulement que la question identitaire du peuple français précède tout, qu’elle préexiste à tout, même à celle de la souveraineté. C’est une question de vie ou de mort. Une république islamique française pourrait être souveraine, en quoi serait-elle française ?
Cette question de l’identité [clap clap clap] est aussi la plus rassembleuse car elle réunit les classes populaires et les classes moyennes et même une partie de la bourgeoisie qui est restée attachée à son pays, oui, elle réunit toutes les droites, jusqu’à une gauche restée près du peuple français, sauf la gauche internationaliste et la droite mondialiste qui est déjà passée chez les progressistes macronistes et pour qui la France n’existe plus et pour qui importent seulement les villes dans le monde où sont localisées les banques qui gèrent son argent [clap clap clap].
Nous devons savoir que la question du peuple français est existentielle, quand les autres relèvent des moyens d’existence.
Les jeunes français seront-ils majoritaires sur la terre de leurs ancêtres ? Je répète cette question car jamais elle n’avait été posée avec une telle acuité.
Dans le passé la France a été menacée de dislocation, de polonisation comme on disait en référence au partage de la Pologne. Elle a été occupée, rançonnée, asservie, mais jamais son peuple n’a été menacé de remplacement sur son propre sol. Ne croyez pas ceux qui vous mentent depuis 50 ans. Ne croyez pas ceux qui comme Macron aujourd’hui reprennent les mêmes mots qu’Hollande, Sarkozy, Chirac et Giscard.
Quand vous entendez que notre politique d’immigration peut être ferme et humaine à la fois, vous pouvez être sûrs qu’elle ne sera pas ferme, et qu’elle sera humaine pour les immigrés mais pas pour les Français. [clap clap clap].
Ne croyez pas les démographes et leurs porteurs médiatiques de bonnes nouvelles. Souvenez-vous de la phrase de Churchill qui disait : « Je ne crois qu’aux statistiques que j’ai trafiquées moi-même ».
Ne croyez pas les optimistes qui vous disent que vous avez tort d’avoir peur. Vous avez raison d’avoir peur. C’est votre vie en tant que peuple qui est en jeu. Ne croyez pas ces optimistes qui sont comme les pacifistes de toutes les époques. Ils s’aveuglent volontairement. Ils sont comme Aristide Briand, ce grand pacifiste d’après la première guerre mondiale qui disait « Guerre à la guerre » et écrivait au chancelier allemand Stresemann : « Je jette au panier, tous les jours, des rapports de mon état-major qui me montrent des preuves du réarmement de l’Allemagne. » [Peut-être voulait-il poliment faire remarquer au chancelier allemand qu’il n’était pas dupe du réarmement de l’Allemagne. Ndlr].
De même nos Briand d’aujourd’hui mettent au panier toutes les collections de coran qu’on leur apporte, remplies de sourates qui donnent l’ordre d’égorger les mécréants, les infidèles, les juifs et les chrétiens.
Ne croyez pas les optimistes, récitez-vous la célèbre phrase de Bernanos que beaucoup connaissent déjà : « L’optimisme est la fausse espérance des lâches et des imbéciles, la vraie espérance est le désespoir surmonté. »
Mais je sais que si vous êtes ici aujourd’hui, c’est que vous surmontez !
[clap clap clap clap clap clap].


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