![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
et ça monte...et ça monte
Il fait 25°C
Les sommets du mont Ainos sont couverts d'une espèce d'arbre endémique, le sapin de Céphalonie (Abies Cephalonica).
Le parc national du mont Ainos a été créé en 1962 dans le but spécifique de protéger cette espèce. Par ailleurs, on y trouve notamment plusieurs espèces endémiques parmi lesquelles plusieurs variétés d'orchidées, la violette de Céphalonie (Viola cephalonica), la saponaire de l’Ainos (Saponaria aenesia), la Scutellaria rubicunda cephalonica, ainsi qu'une sous-espèce de la bugle du levant (Ajuga orientalis aenesia).
Dans l’Antiquité, les forêts denses du mont Ainos ont fourni la matière première pour la construction de bateaux. Les anciens utilisaient le sapin pour la construction de trirèmes, galères à trois rangées de rameurs, car son bois est léger. Ulysse aurait construit ses bateaux avec le sapin de l’Ainos. La surexploitation du mont Ainos par les Vénitiens a provoqué un début de destruction de la forêt.
En 1501, la colonie vénitienne comportait deux cents bûcherons et charpentiers et des ouvriers pour la gravure sur bois. Au 16e siècle, un grand feu a fait disparaître les deux tiers de la forêt. En 1797, la forêt a brûlé pendant des semaines et l'incendie en a détruit plus de la moitié.
Céphalonie, Grèce