HOMMAGE À JEAN-CLAUDE

Cher Jean-Claude, brave personnage,
Qui de la société rejeta les appâts,
Pourtant en tant qu’homme sage,
Brillant, intelligent de surcroît.

Le destin t’incitait à apprendre,
Avec facilité tu étudias le droit,
Afin de plaider ça et là,
La cause de clients qui ne pouvaient s’entendre.

Passionné et avide de remplir ton devoir,
Que t’enseignaient les Jésuites,
Sautant même des classes pour aller plus vite,
Tu n’eus guère de mal à monter au perchoir.

Mais vint un moment où tu te lassas :
Esprit de liberté ou d’honnêteté?
Sans remord, tu abandonnas le métier
De ces faiseurs de lois.

Plus tard, avec le temps, voilà que Gigi,
Pendant son voyage au canada, rencontre Jean-Claude,
Ensemble ils étudièrent la cause,
Lui se dit d’un seul coup : « je lui demande son bras ».

Très vite impressionnée de sa grande franchise,
Elle ne put résister et en fut vite éprise
Jusqu’au jour, le moment venu,
Qui unit ces deux grands cœurs d’amour éperdu.

Grâce à Gigi, Jean-Claude, tu nous as montré
De par ta délicatesse et ton amitié,
En tant que grand homme bien instruit,
Que tu savais écouter l’infiniment petit.

Tu es parti avec franchise, sachant ta fin proche
Ne laissant pas Gigi dans l’indifférence,
En lui disant le masculin et le féminin vont se séparer
Mon corps parti, mon âme va vers sa destinée.
Quelle belle leçon d’amour résigné,
Puisse-t-il en être ainsi de nous-mêmes un jour prochain.
Ces gestes d’amour apaisent le chagrin,
Des proches qui nous ont aimés.

Au revoir Jean-Claude jusqu’au seuil de l’éternité,
Là où règne l’amour
Où nous irons tous te rejoindre un jour,
Avec tous ceux qui nous ont précédés.

De Joseph, au nom des Vendéens.