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Quelques faits sur l'état de santé de la planète

Quelques faits sur l'état de santé de la planète

Pour mieux comprendre l'enjeu de survie planétaire dont il est ici question,
faisons un bilan de l'état de santé de la planète. Certains, à l'évocation d'un possible désastre
écologique planétaire refusent d'y croire ou même préfèrent ne pas y penser.

D'autres, motivés par un optimiste que je partage entièrement, sont convaincus
que nous trouverons à temps les ressources intérieures nécessaires pour faire face aux défis de l'heure
et que la planète survivra aux graves perturbations écologiques causés par l'homme, non sans souffrir
d'une grave érosion de sa biodiversité. Néanmoins, le fait est que dans l'état actuel des choses,
l'espèce humaine se comporte encore aujourd'hui comme si demain n'existait pas, comme si les
conséquences de notre pollution et de notre gaspillage importaient peu.

Certes, la conscience environnementale a fait des pas de géant depuis quelques années.
Les programmes de collecte sélective et de recyclage sont maintenant monnaie courante.
À chaque nouveau désastre écologique, que ce soit les incendies toxiques de St-Basile-le-Grand
et de St-Amable ou la surexploitation de la forêt boréale au Québec, ou bien que ce soit les marées
noires comme celles s'étant échappée du pétrolier Exxon Valdez en Alaska ou de l'Érika près des côtes françaises,
ou encore des puits de pétrole au Koweit, tous les médias en parlent abondamment.
Et bien sûr, les gouvernements font alors des pieds et des mains pour limiter les dégâts et montrer qu'ils prennent ces crises au sérieux.
Le Sommet de la Terre, qui a réuni plus de cent chefs d'État en 1992 à Rio de Janeiro pour parler de développement
durable et signer des conventions internationales, fut un autre grand signe d'espoir.
Plusieurs autres conventions louables visant à protéger le fragile équilibre environnemental du globe,
à diminuer les émissions de gaz à effet de serre ou à resserrer le contrôle des substances nocives pour la couche d'ozone ont vu le jour depuis.

Pourtant, dans les faits, on nous annonce chaque printemps que la couche d'ozone est de plus en plus mince.
Chaque été le climat est un peu plus perturbé avec des pluies diluviennes catastrophiques à certains
endroits et des sécheresses prolongées à d'autres entraînant de vastes feux de forêt brûlant sans contrôle durant de longs mois --
en 1998 seulement, c'est plus de 20 millions d'acres du couvert forestier mondial qui se sont ainsi envolées en fumée.
Des ouragans de plus en plus violents frappent chaque année les pays proches de la ceinture équatorienne et des tornades
de plus en plus nombreuses sèment la mort et la destruction sur leur passage. Les crises économiques et politiques
issus de la globalisation des marchés, les guerres cruelles dans les Balkans ou encore les famines bibliques d'Afrique
occupent tour à tour presque toute la place dans l'actualité et, avec le temps, la pression populaire s'est relâchée de sorte
que les questions environnementales passent trop souvent au second rang des priorités gouvernementales.

Les risques que nous courons sont toujours aussi grands et ce ne sont pas quelques publicités "vertes" à saveur
environnementale des compagnies multinationales qui suffiront à stopper les grands moteurs de la destruction
écologique que sont les émissions polluantes des véhicules moteurs, des usines et des systèmes de chauffage fonctionnant
au combustible fossile, la déforestation et la perte des habitats fauniques, la surpêche mondiale,
les rejets toxiques et radioactifs nocifs pour des millénaires dans l'environnement, la perte annuelle
de millions de tonnes de sols fertiles par l'érosion à cause des méthodes de culture industrielles, et ainsi de suite.
La liste noire des statistiques et des faits relatifs à la crise environnementale mondiale est déjà suffisamment
connue et il est donc inutile d'entrer ici dans tous les détails.

Cependant, prenons tout de même trois cas précis, à titre d'exemple, pour démontrer à quel point la Vie sur Terre est menacée.
Considérons d'abord l'accélération de la disparition des espèces. Selon un spécialiste mondial en la matière,
Edward O. Wilson, gagnant de deux prix Pulitzer, nous sommes entrés dans une sixième phase d'extinction massive
des espèces depuis le début de l'histoire de la Vie sur Terre. Cependant, à la différence des autres,
c'est la première fois qu'une espèce, la nôtre, est à elle seule responsable de cette érosion de la Vie sur Terre.

Déjà on anticipe que, d'ici moins de 30 ans,
plus de 20% de toutes les espèces seront éteintes à tout jamais;
pire encore, plus de la moitié de toutes les espèces pourraient même disparaître d'ici
une centaine d'années si rien n'est fait pour arrêter cette hémorragie.

Cette perte de la biodiversité va en s'accélérant sans cesse
et on parle d'une vitesse de destruction des centaines ou même des milliers
de fois plus rapide qu'avant l'essor de la civilisation humaine.



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