Les comportements changent
Par David Suzuki avec Faisal Mool
Il suffit de voir les changements que nous avons adoptés en relativement peu de temps :
un taux réduit de tabagisme lorsque les règlements et les informations
ont rendu cette habitude socialement inacceptable, l'utilisation décroissante des sacs de plastique,
l'introduction par les villes de programmes de recyclage et de compostage, la plus grande popularité du vélo...
La liste est longue.
Bien sûr, les changements de nos habitudes ne seront pas suffisants.
Les milieux politiques et des affaires doivent faire leur part.
Mais il faut se rappeler que ce sont les individus qui encouragent les institutions à modifier leurs habitudes.
Celles-ci doivent répondre à la pression sociale. C'est spécialement le cas des politiciens
qui sont élus pour représenter les intérêts de tous les citoyens. Nous devons prendre la démocratie plus à cœur,
être politiquement actifs et faire des gestes environnementaux une grande partie de nos critères de vote.
Nous avons besoin de réglementation et de taxes afin de décourager
ce que nous ne voulons pas et encourager ce que nous voulons.
Nos habitudes de vie affectent la planète entière — ses sols, ses rivières, ses lacs et océans,
son atmosphère et tous les êtres vivants qui l'habitent. Nous devons nous rendre compte que
nos comportements blessent non seulement les bélugas, les ours grizzly
ou les chouettes tachetées, mais également nous-mêmes.