Cet akène (je ne suis pas sûr que ce soit celui d’un pissenlit) est demeuré accroché à un mince fil tiré par une araignée entre deux plantes. En regardant cet akène suspendu, il me vient l’image du balai enchanté, dans l’Apprenti sorcier de Paul Dukas, repris en dessins animés par Walt Disney (L’Apprenti sorcier, Fantasia). Voici la description de ce poème symphonique, tirée de http://www.musimem.com/dukas.htm : «Voulant imiter son maître magicien, l’un de ses aides parvient à prononcer la formule magique qui permet de transformer un balai en serviteur docile et lui ordonne de remplir un bassin. Mais il oublie la formule pour échapper à l’enchantement et voilà notre balai qui qui apporte des seaux et des seaux au point de submerger la maison. L’apprenti sorcier se sait alors d’une hache, fend le balai en deux, mais après quelques secondes de répit, les débris du balai s’ébranlent et, à leur tour, remplissent inlassablement le récipient. Le retour providentiel et inespéré du magicien permet de ramener le calme et de renvoyer le balai à sa tâche première.»
Je n’ai pas entendu cette musique depuis des années, mais je me souviens qu’elle avait un caractère d’exubérance et de rêverie, que j’aime associer à cette image.