3 Avril 1963 : Tous les Fougère à Sestograd City

Mercredi 3 Avril 1963 - Sesto et tous les Fougère ! Et Caillou de Soques.
Participants :
Foufouland : Mr. Fougère Dominique, Mme Fougère Denyse, François, Cécile,
Philibert, Edouard, Nicolas, Claire, Odile.
Famille Claude : Mr. Fougère Claude, Mme Fougère Agnès, Armelle, Pascal,
Marie-Christine, Jérôme, Denis (3 ans).
Vincent, qui n’est pas encore né (pourtant Marie dit 1961), ne participe pas.
Marie et Catherine, du Foufouland, sont à Pampelune. Mais au total 16 Fougère
sont venus visiter le site et le Caillou de Soques.
Véhicules : 2 Citroën 2CV, ID19

Quelle joie, quelle consécration ! Le frère de Mr. Fougère, Claude, est
venu avec toute sa famille pour les vacances de Pâques. Et je ne sais par
quel miracle ils ont voulu connaître le lieu mythique où François faisait
de l’escalade et aussi s’approcher de l’Ossau, vraie montagne sacrée en
l’occurrence.
L’avant-garde comportait François, Cécile, Armelle, Pascal et moi. Nous
grimpons la voie en Z en deux cordées. Armelle vient avec moi, c’est la
première fois qu’elle grimpe et elle se débrouille comme un sylphe.
Cécile ne veut pas grimper et monte directement à la Pointe Centrale.
Nous ne sommes pas arrivés au sommet de la voie que déjà le gros de la
troupe envahit le Défile qu’elle remplit de ses hurlements. La multitude
de tâches multicolores à dominante rouge s’égrenne longuement dans la
caillasse. Tante Agnès s’arrête au début du pierrier, malgré les exhortations
générales. Le reste de la troupe monte au sommet du rocher par la voie normale,
même Odile qui n’a que 5 ans (née le 9 aout 1957), sans doute la plus jeune
« summiter » de Sesto.
………….
Ce n’est pas fini. La troupe décide d’aller visiter la haute vallée d’Ossau
pour se rapprocher de l’Ossau. L’armada grimpe donc au Caillou de Soques,
couvert de neige et certains enfants s’amusent à faire une boule de neige
géante pendant que d’autres s’envoient des boules de petit calibre qui
sillonnent l’air et frappent au hasard.
Afin de couronner cette exceptionnelle journée un pot général est offert
dans un café de Gabas juste assez grand pour accueillir la troupe.
La journée finit malheureusement par une séance de télé qui distille ses
stupidités et autres inepties à des spectateurs hébétés, aux joues rougies
par le soleil et le vent des montagnes…