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En vertu du Statu Quo, garanti par plus d’un traité international, l'usage et l'entretien des Lieux saints chrétiens de Palestine (en l’occurrence le Saint-Sépulcre de Jérusalem et la basilique de la Nativité de Bethléem) sont depuis lors soumis à un règlement aussi tatillon que drastique. Ainsi, seules trois Eglises (grecque, arménienne, latine) ont le droit de “faire” ouvrir le sanctuaire du Saint-Sépulcre et, pour n’en favoriser aucune, toutes ont accepté que les clés restent en possession de deux familles musulmanes, les Joudeh et les Nusseibeh, héritières de ce privilège unique que le grand Saladin octroya à leurs ancêtres en 1192.
Trois fois par jour, donc, un Joudeh apporte la clé et la remet à un Nusseibeh lequel, suivant en cela un rituel inamovible depuis un siècle et demi, l’exhibe devant l’assistance avant de la glisser dans la serrure. D’abord à 3h 30 du matin pile (avec une ponctualité suisse ! ), puis à la mi-journée et enfin le soir juste après l’appel du muezzin de la mosquée Omar, attenante à l’église du Saint-Sépulcre.
Sylviedalsace
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