Ravitaillement folklorique avec des réservoirs dont la souplesse n'avait d'égal que la porosité. Nous réussissons malgré tout à remettre 1h30 de mazout environ. Après quelques péripéties inhérentes à notre activité favorite, nous ne sommes plus que 3 à faire route vers le Lot. L'aérologie est très bonne et le vent quasi nul. J'arrive même à rattraper Stéphane et Patrice dont les Awak filent nez au vent. Au bout d'une heure de vol, nous nous mettons en quête d'un village. Si les pompes thermiques commencent à fleurir, leurs cousines d'hydrocarbures ont déserté le paysage superbe de cette vallée lotoise. Lalbenque est en vue au loin et le sol est de moins en moins bien pavé. C'est alors qu'apparait une improbable base ULM, parfaitement balisée avec une manche à air indiquant fièrement l'axe de piste. Nous fondons dessus sans trop nous poser de question. L'aérologie se réveille, nous serons mieux au sol pour réfléchir à la suite à donner à notre périple.