Le réchauffement climatique, l'attirance envers la facilité apparente de la vie moderne, font que ces éleveurs-nomades abandonnent leur vie traditionnelle pour venir , avec leur yourte et leurs maigres biens, habiter les faubourgs de la capitale qui sont de véritables bidonvilles où règnent la misère et l'alcoolisme. Il ne faut pas oublier que les hivers sont très rigoureux et que sans ressources, ni bois de chauffage ou d'excréments d'animaux séchés, il est difficile de se chauffer et donc de survivre avec une famille.
Ces éleveurs-nomades n'ont pas la possibilité de faire des réserves de fourrage pour permettre à leur cheptel de se nourrir l'hiver et sont donc très sensibles aux accidents climatiques.