Et pourtant, on continue allègrement à rouler en avion, avec, bien sûr, de bons arguments : "Des vacances lointaines sont plus dépaysantes et m'aide à mieux récupérer du dur labeur de l'année", "Je suis étranger, j'ai quand même bien le droit de revoir ma famille, non ?", "A ce prix-là pourquoi s'en priver !", etc. Bien, ok, ok, allons pétrolons gaiement tant qu'il en est encore temps. Mais ne nous plaignons dès lors pas des conséquences.

Ce soir j'ai écrit à Julos, un peu dans son style (unique), en commentaire à une photo de lui où il joue au touriste à Bali (c'est sur son blog). Je ne supporte plus le tourisme, le tourisme est le plus grand fléau de l'humanité (tourisme = colonialisme ?), non, non, je n'exagère pas, je pèse mes mots, il n'y a plus de temps à perdre face à l'ignominie dont fait preuve l'homme dans le saccage de "sa" planète.

"Il ne faut plus voyager en avion, Julos, les avions tuent la planète, non je ne suis pas rabat-joie, je suis réaliste, prendre l'avion est pire que fumer, je dis simplement que fumer du réacteur est mauvais pour la santé de la planète, ne le sait-on pas ? Ou peut-être attend-on que les autres arrêtent de fumer à notre place ?"