Photo prise au Parc Blanchard à Sherbrooke, Qc.

INCROYABLE! J’ai pu le photographier à loisir à ISO 200 mais ma vitesse est relativement lente : 1/640. Mes photos seront-elles nettes? La question angoissante pour le photographe aviaire que je suis... Mais peu importe : quelle aventure! …qui n’est pas finie!

Un pygargue qui se laisse approcher : je ne vois pas ça tous les jours! Moi qui reviens de Floride et où j’en ai photographiés quelques-uns je sais combien ils peuvent être farouches. Et que dire de mon rêve d’aller en Nouvelle-Écosse pour le Eagles’ Watch : avoir un pygargue à côté de chez moi c’est vraiment incroyable! Donc, pas question de plier bagages! Je continue! Je retourne donc sur mes pas par le sentier qui longe la rivière pour tenter de le revoir dans l’arbre où je l’ai vu au départ de cette (magnifique!) aventure. Et hop là! Il y est! Clic, clic, clic, quelques autres photos d’assez loin avec des branches mais quand même : un pygargue c’est pas comme une mésange : on ne voit pas ça tous les jours...

Il s’envole à nouveau. Je le suis et le perd de vue. Pas grave : je continue à marcher sur le sentier. Puis j’entends des corneilles qui croassent à quelques reprises. Mmm… Il ne doit pas être loin… Effectivement, bien camouflé dans ce que je crois être une énorme épinette, je tente une autre photo mais il s’envole à nouveau : et cette fois-ci je le perdrai de vue pour de bon malgré mes allers-retours sur le sentier.

Mais quelle magnifique aventure! Je n’arrive tout simplement pas à y croire : j’ai pu observer (et surtout photographier!) un pygargue immature (probablement de deuxième ou de troisième année : les experts le diront : merci à l’avance!) en pleine ville à Sherbrooke!

Quelle belle aventure pour moi!

…Et qui n’est pas finie car je viens de voir sur ornitho-qc.ca qu’une autre personne semble l’avoir photographié aussi…