Page extraite de l'album GIVERNY AUTREFOIS _______________________________________
Texte d'André Buffet Photographie et mise en page de Jean-Michel Peers
Cartes postales de la Terra Foundation for American Art
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A l'entrée du marais, près de la gare, subsiste toujours la pierre percée qui,
recevant des branches de peupliers, en barre l'accès.
Le marais est exploité sans grand succès, tant qu'il n'est pas assaini (1898).
L'herbe n'est pas de grande qualité, mais permet tout de même l'élevage des bovins.
Quelques parcelles sont mises en adjudication pour différents usages.
Leur exploitation est parfois la cause de soucis pour la commune.
Ainsi le 11 octobre 1872, le sieur Trognon Alexandre, adjudicataire de la
pêche aux sangsues, demande une indemnité de 2000 francs pour diverses
raisons que le conseil municipal réfute.
Unanimement, il déclare que devant la plainte faite par monsieur Trognon
( laquelle plainte n'a pour but que d'arrêter les poursuites contre lui
au sujet du non paiement ), il n'accorde aucune indemnité à l'adjudicataire.
La mauvaise foi n'ayant pas droit de cité à Giverny, d'autres concitoyens
exercent d'autres pressions, car en ce jour du 14 février 1875, dame Osmont et
sieur Levesque, concessionnaires du marais, adjudicataires du ramassage des bouses,
demandent la résiliation de leur bail; celui-ci doit se terminer le premier
du mois de janvier 1876; la première argue que son mari est enfermé dans
une maison d'aliénés, le second gémit que ses moyens pécunaires ne lui
permettent pas de s'acquitter du prix de l'adjudication.
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