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Jean M. Ollivier | all galleries >> Climbing in Sixties >> Septembre 1960 à l'Ossau > Le Palas depuis la fenêtre du refuge
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30 sept 1960 JMO

Le Palas depuis la fenêtre du refuge

Pombie

Arrivés au refuge libérateur, dont nous avions rêvé toute la nuit, nous nous précipitons sur la nourriture et la boisson. Un quadruple Tonimalt© nous ressuscite littéralement (publicité gratuite, car ce merveilleux breuvage n'a toujours pas perdu de son aura pour nous, compagnon et témoin de toutes nos expéditions – et dont les boîtes servaient parfois de réceptacle aux messages laissés aux générations futures).
Le temps s'est levé, le ciel est assez clair – ironie du sort, alors que nous sommes à l'abri. J'en profite pour faire quelques photos de l'Ossau et des environs. Nous supposons que nous sommes l'après-midi. L'heure de la sieste donc. Nous ne nous faisons pas prier et piquons un bon roupillon réparateur au chaud dans nos duvets, gavés comme des oies.
Au réveil le temps a changé, la nuit est tombée à nouveau (elle n'arrête pas ces temps-ci, une manie !!). Nous rangeons les affaires, préparons les sacs, nettoyons le refuge et attendons que les averses de grêle cessent au dehors pour entamer le retour. La lune nous gratifie de temps en temps de quelques lueurs qui nous aident un peu dans la descente des longues pentes herbeuses raides et glissantes, une fois de plus.
En bas le torrent a encore grossi, et le gué a disparu. Chacun court de son côté à la recherche d'un passage à sec sur des cailloux. Nous n'en trouvons pas et de colère nous traversons à grandes enjambées avec de l'eau jusqu'aux genoux. Nous restons décidément sous le signe de l'humidité ! La voiture nous attend, luisante sous la lune définitivement revenue de ses périples dans les nuages.
Nous pensons nous laisser transporter paisiblement par la petite berline, comme des bourgeois. Las ! Elle ne veut pas démarrer ! Et nous sommes obligés de la pousser jusqu'à la route. Dur, dur. Les vélos c'est bien moins lourd !

NB. Pendant longtemps les véhicules stationnaient au bord du torrent (source du gave de Brousset) à quelques centaines de mètres et en contrebas de la route du col du Pourtalet.

Nous descendons en roue libre jusqu'au lac de Fabrèges où madame daigne redémarrer mais dès Gabas il faut se rendre à l'évidence, c'est la panne sèche. Un comble par les temps qui courent ! Et n'allez pas croire, ça ne descend pas tout le temps jusqu'à Laruns ! Il faut souvent la pousser cette maudite bagnole. Comme quoi tout "progrès" génère sa contrepartie !
Et à Laruns, bien sûr, la seule station ouverte est de l'autre côté de la ville……

Comme on peut le voir, depuis 58, http://www.pbase.com/image/36197285 )
il y a eu de substantiels progrès en matière de risques pris et de retards accumulés !
Jean-Pierre est retourné à ses chères cavernes et ses habitants cavernicoles dont certains portent son nom. Quant à moi je reprenais l'entraînement avec Hervé deux jours plus tard en venant à Arudy pour inaugurer les rochers de la Fonderie et leur "Cima Ovest", en vélo bien entendu…

FIN


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