A force de me pencher pour permettre aux petits elfes de toutes les couleurs de
monter sur mon dos et y tenir leurs palabres vespérales avant leurs grands ébats
nocturnes, voilà ce qui m'est arrivé !
Les elfes s'en sont allés.
Les sapins alentour, droits comme des i, ne s'en sont pas déridés pour autant
et le vent dans leurs branches chante toujours la même triste et monotone chanson.
Mais que suis-je donc venu faire ici ? Ô visiteur improbable, je voudrais changer de
forêt, retrouver mes frères innombrables et leurs petits habitants ravissants.
Dis-moi comment il faut faire !