123/. Par la face Nord
132/. Petit Billard par le couloir NE
133/. Petit Billare par la face Est
134/. Id. Variante
135/. par la face est. Variante du Grand Couloir

- b) par la face Nord. VN. PD. sup.
(Schéma http://www.pbase.com/image/32059139 )

Cette paroi de dimension modeste n'est visible que du versant S.E. du Petit Billare, d'où elle paraît lisse et très redressée.

123/. Du couloir oriental (117 http://www.pbase.com/image/32059139 , atteindre des rochers faciles que l'on gravit en diagonale vers la gauche jusqu'à une petite terrasse d'éboulis. S'élever en appuyant à droite (raide sur 40 m, III), puis directement dans une dépression de la face (I - II)
(1 h depuis le couloir oriental. Du plateau de Sanchèse - 4 h 30).
Se reporter pour la descente à l'itinéraire précédent (122 http://www.pbase.com/image/32059139 .

Petit Billare
- Par le couloir Nord-Est. D sup. Passage de V.
(Schéma http://www.pbase.com/image/32059166 )

Cet itinéraire représente la plus longue ascension de la région - et l'une des plus longues des Pyrénées - en terrain difficile : 1200 m de dénivellation, dont 1000 m d'escalade continue, comportant un passage de V et de nombreux passages de III et de IV. Le rocher et le terrain en général se révèlent très variables en qualité et en consistance. Comme il arrive souvent dans le calcaire pyrénéen, l'aspect des passages vus d'en-bas apparaît faussement débonnaire et le grimpeur, surpris, y trouve des difficultés de IV, IV + voire V. La sécurité exige de nombreux points d'assurance.
Première ascension, le 16 juillet 1956, par F. Santé et G. Perrot.
Le 5 juillet 1981, J. et P. Ravier et Miche1 Souverain répétèrent cette escalade en 10 heures, arrêts compris.
Rp. Michel Souverain.

132/. Du plateau de Sanchez (20 http://www.pbase.com/image/31916493 , gagner le pied d'un éperon
mi-herbeux, mi-rocheux, qui constitue le point le plus bas des assises du Petit Billare. Entre cet éperon et la paroi, s'ouvre un large couloir d'éboulis. A mi-chemin du couloir, à environ 1200 m d'altitude, et pratiquement à l'aplomb du sommet, une faille très nette, presque une cheminée, précise le point de départ de l'escalade.
Les points d'assurance sont parfois très espacés (50 m). Le passage le plus difficile se présente sous la forme d'une muraille de calcaire rose très friable, surplombante, que l'on traverse à sa base vers la droite en s'élevant légèrement. On trouve plus loin une fissure en excellent rocher.
La progression continue avec des alternances de longueurs difficiles et faciles, sur un terrain qui n'est pas celui des hautes altitudes (assurances sur arbrisseaux ou sur pins à crochets perchés sur l'arête N.E...). Les 200 derniers mètres sont constitués de pâturages à isards. Pour la descente, voir (117-118-128 http://www.pbase.com/image/32059139 et http://www.pbase.com/image/32059428 .
N.B. - J. et P. Ravier conseillent de passer par le Grand Billare : descendre du Petit-Billare sur la brèche du Billare par (128). De cette brèche, monter au Grand Billare par le dernier tronçon de l'itinéraire (117) et descendre par la voie normale (114 http://www.pbase.com/image/32059121 sur le vallon d'Anaye (20).

- Par la face Est. TD. inf.
(Schéma http://www.pbase.com/image/32059166 )

Rp. J. et P. Ravier
La vaste paroi Est du Petit-Billare, bien visible de Lescun, se situe à droite du large couloir qui sépare le Petit du Grand Billare. L'itinéraire se déroule dans la partie gauche de la paroi, qui a la forme d'un triangle, dont la pointe supérieure est proche d'un avant-sommet au Nord. Le vrai sommet est plus au Sud.
Première ascension, le 23 octobre 1966, par P. Bouchet, B. Grenier, J. et P. Ravier.
Belle et intéressante escalade de 600 m environ, avec une dizaine de pitons, assez soutenue ; nombreux passages de IV et de IV +. Quelques pas de V. Bon rocher dans l'ensemble, bien que parfois de qualité douteuse.

133/. De la carrière située à l'extrémité méridionale du plateau de Sanchèse (20), suivre sur 200 à 300 m la route forestière qui mène à Lescun sur la rive droite du torrent de Lauga, dans le bois de Bresme et Larrangus. A la cote 1068, s'engager dans le bois vers le S.O. et le remonter en suivant le lit d'un torrent desséché, jusqu'au pied de la face Est du Petit Billare.
Aborder la paroi au point où les éboulis montent le plus haut, quelques dizaines de mètres à droite d'une diagonale herbeuse inclinée vers la gauche. Un couloir et une succession de cheminées bien marquées s'amorcent à cet endroit. S'élever facilement d'une cinquantaine de mètres sur des roches moutonnées. Puis l'inclinaison s'accentue. On se heurte à des passages de III, IV et V sur un rocher de qualité douteuse par endroits ; le cheminement emprunte de nombreuses vires et cheminées. On rejoint et l'on suit plus ou moins l'arête qui forme la rive gauche du grand couloir oriental de la Brèche du Billare.
Cette arête vient buter contre le ressaut terminal qui aboutit à l'arête Nord du Petit Billare. La voie originale gravit directement ce ressaut (passages de IV et V ; rocher pas toujours solide).
Deux variantes ont été ouvertes à ce niveau : l'une, à droite, qui offre une échappatoire en cas de besoin, l'autre à gauche, qui termine la voie par le versant du couloir, sur du bon rocher et aboutit à peu près directement au sommet par une escalade difficile, mais intéressante.

- Face Est - Variante-échappatoire. IV-IV+
Rp. F. Carrafancq.

134/. Dans le haut de l'arête, on aperçoit vers la droite une brèche-cheminée caractéristique de 15 m avec bloc coincé en son milieu. La remonter en ramonage. On débouche de l'autre côté de l'arête, dans un petit cirque, situé juste sous les pentes herbeuses qui mènent à la crête sommitale.
On atteint celles-ci par une traversée, puis une cheminée avec quelques blocs instables (2 longueurs IV - IV +).

- Face Est. Variante du Grand Couloir (IV - IV +)
Rp. E. Boileau

135/. Vers le haut de l'arête, à partir d'une sorte de petit col assez évident, traversez horizontalement vers la gauche sur le versant du grand couloir oriental, puis gravir directement une cheminée en bon rocher (IV - IV +) qui mène directement à la crête, non loin du sommet.