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Guide Ollivier

025-Grande Aiguille, face Est-It. 65/. 66/. 67/. 69a/.69b/. 69c/. 69d/.

Aiguille Nord d'Ansabère (2377 m)
Les Grandes Parois
Localisation http://www.pbase.com/jmollivier/image/31952948
65/. Dièdre NE
66/. Face Est
67/. Face Est, voie Bescos-Diaz
69a/. Arête SE de l'aiguille Riera-Alcubiere
69b/. Arête NE de l'aiguille Riera-Alcubiere
69c/. Voie du Vieux Piton à la Crête d'Ansabère
69d/. Voie Cassou-Patie à la Crête d'Ansabère

Les parois qui font face au Val d'Ansabère et qui donnent une si grande allure au décor sont orientées Est, Sud-Est, Nord-Est et Nord. Ce versant tient une place à part dans l'histoire du pyrénéisme.
Haut d'environ 300 mètres, il détache au tiers inférieur et à l'intersection des faces Est et Nord-Est un important contrefort, dont l'extrémité inférieure se termine abruptement au-dessus des éboulis par une étrange aiguille qui lui est accolée : la Pince de Homard (81) ( http://www.pbase.com/image/32107967 ).
Le point de raccordement de ce contrefort avec la masse de l'Aiguille comporte des terrasses accessibles soit par une profonde cheminée oblique de gauche à droite dans la face Est, soit par une montée facile, mais pénible dans de raides éboulis et sur des rochers, à droite du contrefort. Au point de rencontre de ces deux voies d’approche, une bonne terrasse et même un rocher qui la borde et qui permet de prendre un léger recul pour examiner la paroi, constituent le point de départ de quatre des voies d'ascension de ces murailles: à droite, le dièdre N.E., première voie ouverte sur ce versant, à gauche la 2e voie et sa variante sur la face Est et, plus à gauche l’éperon Est. Juste au-dessus de la terrasse : le dièdre central, 4e voie. Toutes ces voies et d'autres ouvertes dans le même secteur sont très difficiles et ne peuvent être parcourues que par des grimpeurs de haut niveau. Les moyens artificiels y sont largement utilisés, bien que, le matériel en place ait permis de “libérer” un certain nombre de passage.

- Le Dièdre Nord-Est. TD. sup.
Rp. R. Despiau
C'est le premier itinéraire ouvert sur les grandes parois de l'Aiguille Nord, les 12 et 13 août 1954 par J. et P. Ravier et G. Santamaria. Escalade soutenue, assez pénible, de 200 m environ, ouverte avec 40 à 50 pitons. Pas de renseignements sur l’équipement actuel. Bon rocher, sauf dans le ressaut terminal.

65/. Des cabanes d'Ansabère (22) ( http://www.pbase.com/image/31917775 ) , gagner des terrasses supérieures du contrefort de base soit par la cheminée oblique de la face Est, soit par les éboulis du versant NordEst. Le point de départ de l'itinéraire est en contrebas, au Nord des terrasses.
Il suit le dièdre jusqu'au grand toit, situé au tiers de sa hauteur et que l'on contourne par la gauche. Il se poursuit par le plan droit du dièdre jusqu'à l'Epaule, zone de terrasses située à 50 mètres sous le sommet, que l'on atteint en gravissant le versant Nord du ressaut terminal (très mauvais rocher sur cette dernière partie).
Horaire des premiers ascensionnistes : 15 heures. Actuellement compter 4 - 6 heures. Prévoir coinceurs et“friends”.

- La face Est, Voie Originale. TD Sup.
Rp. Claude Dufourmantelle / J. Ollivier
La partie supérieure de cette paroi comporte une sorte de couloir large d'une vingtaine de mètres qui s'évase vers le haut. La partie inférieure est constituée de dalles lisses et imbriquées.
Première ascension les 5 et 6 octobre 1957 par P. de Bellefon, Cl. Dufourmantelle, R. Despiau et J. Ravier.
Escalade soutenue de 200 m environ. Bon rocher, bons relais. 30 pitons et 5 coins et 14 heures lors de la première ascension. Pas de renseignements sur l’équipement actuel. Se grimpe actuellement avec seulement quelques points d’aide, (6a/6b), compter 5 à 6 heures.
(Amener coinceurs et “friends”.)

66/. De la terrasse supérieure du contrefort de base, descendre de 20 m en contrebas vers le Sud, dans la cheminée oblique. Par une fissure entre des dalles imbriquées, et un court dièdre très ouvert gagner un petit relais,
suivi d'un petit toit pour atteindre une zone de rochers moins raides (III et IV). Elle permet d'atteindre la base du grand couloir mentionné dans les préliminaires. Il est bordé de deux fissures-cheminées parallèles. Par une vire plate, gagner la fissure de droite, continuer l'escalade de ce côté, dans le même style et dans les mêmes conditions (quelques passages de rochers pourris, surtout dans la partie supérieure). On gagne le sommet par des blocs instables.

- La face Est. Voie Bescoz-Diaz. TD Sup.

Les auteurs de la 2e ascension, J.A. Bescos et J.J. Diaz, les 5 et 6 juin 1958, suivirent 1’itinéraire précédent jusqu'à la base du grand couloir (66). Ils empruntèrent alors la fissure-cheminée de gauche.

67/. En gagner facilement la base et s'y introduire (V +). La remonter (ramonage,IV+), bloc coincé (A1), opposition très athlétique entre deux parois de rocher compact).
Se faufiler ainsi entre deux lignes de forts surplombs (très pénible). La cheminée s'évase ensuite en un couloir que l'on remonte vers la droite (IV) pour rejoindre l'itinéraire original à une brèche, au pied d'un petit gendarme. L'équipement est analogue à celui de l'itinéraire précédent.

Aiguille Riera-Alcubière (2200 m environ)
Cette aiguille est accolée au versant Est de la crête qui relie l'Aiguille Nord à l'Aiguille Sud d'Ansabère. Sa voie normale à l'Ouest, ne présente guère d’intérêt (rocher pourri). Sur le versant
oriental par contre, deux voies intéressantes ont été ouvertes.

- L’Arête S. E. - D. sup. Pas de V.

Première ascension, le 29 juin 1971, par José et Gregorio Ariz.
Rp. H. Baudeant.

69a/. Des cabanes d'Ansabère (22)( http://www.pbase.com/image/31917775 ) , suivre l'itinéraire d'approche de la Petite Aiguille (71) ( http://www.pbase.com/image/31989976 ) . Remonter le couloir qui la sépare de l'Aiguille Riera-Alcubière. Aborder la base de la paroi au-dessus d'un névé. Gravir un dièdre jusqu’à une une profonde cheminée. La remonter pour sortir à droite, sur le fil de l'arête.
Droit au-dessus, passer par un trou pour déboucher sur une plateforme aérienne, que l'on parcourt à droite jusqu'à une lame détachée. Gravir un dièdre étroit et vertical (pas de V,2 pitons). Puis, au-delà d'un passage en rocher délicat,gagner la base de la cheminée sommitale et la remonter (2 pas de IV) jusqu'à la brèche.
Passer alors versant Ouest. Par une vire facile, atteindre l'arête N.E. en un point où se dresse un pin solitaire. Franchir alors directement le mur de la face Est (15 m, IV inf. rocher pourri).
Pour le retour, un rappel de 15 m ramène directement à la brèche. Une traversée ascendante à l'Ouest permet de rejoindre la crête d'Ansabère (III, rocher pourri).

- L’Arête N.E .- A.D. sup. Pas de IV

Première ascension par F. Cassou et P. Dufraisse.

69b/. Cette voie est plus facile que la précédente. Rocher médiocre par endroit. Suivre l'itinéraire d'approche de la Petite Aiguille.

La crête d’Ansabère
Situation : http://www.pbase.com/image/31952948
I.G.N.1547 OT B 2
Cette crête relie le pic d'Ansabère à la Petite Aiguille. Son versant Ouest est constitué de pentes d'éboulis. Son versant Est fait partie de l'ensemble des murailles orientales d'Ansabère, de la Grande à la Petite Aiguille.

- Voie du Vieux Piton. AD. Sup. Pas de IV.
Rp. E. Carrafancq.

69c/. Cette voie a été suivie le 2 novembre 1978 par François Carrafancq et Fernand Cassou. Ils y trouvèrent un vieux piton d'une forme très caractéristique, témoin d'une vieille tentative dont les auteurs pourraient bien avoir été, en 1933, Barrio et Bellocq. Repoussés par la muraille de l'Aiguille Nord dont ils n'avaient pu gravir que quelques mètres (dans lesquels H.Butel et J.Ollivier trouvèrent quelques-uns de ces pitons), il est possible qu'ils se soient rabattus sur cet itinéraire. Nous ignorons s'ils l'ont suivi jusqu'en haut. Il ne présente pas de difficulté supérieure à IV. Le rocher est d'une qualité très variable.

- Voie Cassou-Patie. D. Sup. Pas de V.
Rp. F. Carrafancq.

69d/. La première ascension de cette voie a été réalisée par F. Cassou et P. Patie en 1979 (Voir croquis).


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