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Guide Ollivier

008-Arette La Pierre St Martin-It. 15/. 16/. 19/. 20/. 99/. 100/. 101/.

15/.Col des Anies
16/.Pas d'Azun
19/.Tour du Soum Couy
20/.Col d'Anaye
99/. à 101/. Pic Countende

Le Col des Anies (2084 m) A.S. H.S.
- Par Lescun et le refuge de Labérouat A.S. H.S.
2h 30 - 3 h
Le terrain est plus facile, mais la distance plus grande et la dénivellation plus forte qu'au départ d'Arette-La-Pierre-Saint-Martin.

15/. Du refuge de Laberouat (1), suivre au N.O. le sentier balisé par le G.R.10. Il traverse le bois de Breca d'Azun et débouche dans un grand vallon herbeux (cabanes d'Ardinet et du Cap de la Baigt ; 3 km du refuge ; 1 h).

Laisser à droite le G.R.10, ainsi que le grand col ouvert au nord et dénommé Pas d'Azun (16). Un sentier monte au S.O., rive gauche du ravin, passe ensuite rive droite et aboutit à un petit plateau.

Obliquer vers l'Ouest puis le Sud-Ouest gravir un 2e ressaut sur un flanc herbeux à droite. Après le minuscule lac d'Anie, gagner à l'Ouest le col des Anies (2 h 30 - 3 h du refuge).

Le Pas d'Azun (1873 m) S. G.R.10

Ce grand col, bien dessiné entre les falaises du Soum Couy à l'Ouest et les rochers des «Tourelles» à l'Est fait communiquer la région de Lescun à la fois avec la vallée de Lourdios, la vallée d'Aspe et Bedous, la vallée de Barétous et Arette-La-Pierre-Saint-Martin. On y découvre une belle vue sur les pics d'Anie et de Countende au Sud, sur les Orgues d'Azun à l'Ouest et au Nord-Est sur les murailles des «Tourelles», dont les parois crénelées évoquent les citadelles du Moyen-Age.

- Par Lescun et le refuge de Labérouat. S. G.R 10.
Situation : http://www.pbase.com/image/31916493
1 h 30 - 2 h

16/. Suivre (15) ( http://www.pbase.com/image/31916493 ) jusqu'à la cabane du Cap de La Baigt (ou cabane d'Azun) (1689 m) (1 h à 1 h 30 de Labérouat). Prendre ensuite, au N. 0. le G.R.10 en direction du Pas d'Azun, défendu par un petit escarpement que l'on franchit par un cheminement en corniche.


Tour du Soum Couy (2315 m)
A.S. - G.R. 1O
I G.N. 1547 OT A 2
5 h environ.

19/. En partant de la station d'Arette-La-Pierre-SaintMartin, par le Pas de l'Osque et le Pas d'Azun (17) ( http://www.pbase.com/image/31786292 ), puis le col des Anies (14-15) ( http://www.pbase.com/image/31916474 et http://www.pbase.com/image/31916493 ), le tour du Soum Couy constitue un circuit fort intéressant aux paysages variés et de longueur moyenne (5 h environ, 12 km et moins de 600 m de dénivellation). C'est aussi un bel itinéraire de ski de printemps. Mais le terrain est accidenté dans les lapiaz.
Du Pas d'Azun au col des Anies, descendre seulement de quelques dizaines de mètres et traverser à flanc vers le Sud pour rejoindre le sentier sous la cote 1874, sous le ressaut avant de passer rive droite. Mais il n'est pas beaucoup plus long, en été, d'aller rejoindre le sentier un peu plus bas, à la cabane du Cap de la Baigt
A ski, de préférence au printemps, sur ce parcours qui se déroule à une altitude où la neige persiste longtemps, le tour du Soum Couy ne manque pas d'attraits.

Le Col d'Anaye (2011 m) A. S.
ou Col de l'Insole
Situation : http://www.pbase.com/image/31916493
IGN 1547 OT A 2
3 h à 3 h 30

Le curieux paysage qui environne ce col mérite une visite.

20/. De Lescun, prendre la route du refuge de Laberouat (1) ( http://www.pbase.com/image/31786333 ) et la quitter très vite à gauche pour s'engager dans la route du plateau de Sanchez (virage à angle aigu). Assez bonne jusqu'à la grange Labarrère, elle est un peu moins carrossable ensuite (4 km 5 environ au total ; 1 h à pied).
On peut également passer par le pont de Lauga. L'itinéraire y est tracé en rouge sur la carte I.G.N. 1547, mais la meilleure voie est celle qui est indiquée plus haut.
Le plateau de Sanchez (orthographié Sanchese sur les cartes actuelles) est un beau site verdoyant entouré de forêts, traversé de ruisseaux limpides et dominé par d’imposantes murailles.
Au Nord-Ouest du plateau, franchir une passerelle et s’engager dans un sentier bien tracé, qui monte rudement en lacets et corniches avant de s'aplanir un peu dans la forêt au bout de 30 minutes de marche. Au-delà de deux clairières, il reprend la montée et débouche dans le vallon supérieur, sur le plateau occupé par les cayolars d'Anaye (1513 m).
Passer rive droite. Des sentiers convergent vers l'Ouest-Sud-Ouest et gravissent des ressauts pour se réunir en un seul tracé aux abords d'un seuil rocailleux. Rester rive droite sur un flanc herbeux puis, aux approches du cirque terminal, obliquer un peu à l'Ouest. La piste va traverser une zone de lapiaz et de pins à crochets : elle est plus ou moins visible selon les endroits. Quelques balises rouges et des cairns aident à se diriger dans ce labyrinthe, aux abords des sources de Marmitou (1848 m). Laisser soigneusement à droite les chaos du thalweg. Le site, composé de ces buttes de roches blanches couronnées de pins épars, est étrange et sauvage.
Laisser à gauche (S.O.) un cirque formé par les crêtes qui relient le Pène-Blanque au col des Ourtets, et obliquer vers l'O.-N. O. pour gagner une zone herbeuse, où le sentier et les balises rouges conduisent au col d'Anaye (2011 m) (3 h à 3 h 30).
Ce col original devrait plutôt s'appeler col Long d'Anaye ou de l'Insole, car le terrain est à peu près plat sur le «versant» espagnol où le paysage et le relief se révèlent de plus en plus curieux.

N.B. : L’accès assez compliqué de ce col au départ d’Arette-La-Pierre-Saint-Martin est décrit dans l’excellent « Guide des Montagnes Basques » de Michel ANGULO.

Pic de Countende (2338 m)
I.G.N. 1547 A 2-3
Situation : http://www.pbase.com/image/31916493

Ce sommet, assez escarpé, beaucoup moins visité que le pic d'Anie, peut intéresser les grimpeurs. Ils y trouveront des motifs d'escalade moyenne ; mais le rocher, généralement médiocre, demande les précautions et l'adresse qu'exige ce genre de terrain. La mention de ces itinéraires présente au moins un intérêt : celui d'avertir les amateurs d'escalade tentés par l'aspect du Pic de Countende. La voie normale est facile, mais assez redressée.

- Par la voie normale. V.N. F.
99/.
1) D'Arette-La-Pierre-Saint-Martin, suivre l'itinéraire du col des Anies (14) ( http://www.pbase.com/image/31916474 ). Se diriger vers le lac d'Anie, puis obliquer au S.E.
Ou
2) Du refuge de Labérouat, suivre (15) ( http://www.pbase.com/image/31916493 ) jusqu'au point où l'on aperçoit le lac d'Anie. Obliquer au S.E. vers le col de Countende. Laisser ce col à droite et s'élever sur une large croupe d'éboulis vers l'arête Sud du Pic. Au pied des escarpements, tourner à gauche et longer la base des murailles jusqu’au pied d'un couloir situé sous le sommet et formé par la masse du pic et les flancs de son arête Sud.
Gravir ce couloir sur des éboulis instables puis escalader l’escarpement Sud du pic (1 h du lac d'Anie ; 3 h à 3 h 30 du refuge de Labérouat).

- Par l'arête Sud. A.D. inf.
Les dentelures de cette arête peuvent séduire les rochassiers. Il convient cependant de les avertir de la mauvaise qualité du rocher.

100/. Suivre l'itinéraire précédent vers le S.E. jusqu'à la brèche du Countende, au Nord du col du même nom. Gravir à droite l'aiguille de Countende (facultatif).
Revenir à la brèche et suivre l'arête vers le Nord. D'abord facile, elle est bientôt coupée de brèches et devient de plus en plus étroite. Le rocher est croulant. Attaquer un gendarme redressé par son versant Ouest (III).
L'arête, très mince, aérienne et instable, conduit au sommet en 30 minutes environ depuis la brèche du Countende.

- par l'arête Est. D. inf.
Escalade assez courte, sur du calcaire pas toujours solide. Cependant les deux passages les plus difficiles sont en bon rocher.
Première ascension le 4 août 1951 par Beyris, Courty et Darrière. Rp. J. Darrière.

101/. Du refuge de Labérouat (1) ( http://www.pbase.com/image/31786333 ), suivre l'itinéraire du col des Anies jusqu'à la sortie du bois de Breca d'Azun. Obliquer à gauche et remonter les pentes herbeuses en direction de l'arête Est du Countende. Suivre l'arête jusqu'aux premiers ressauts rocheux. (2 h - 2 h 30 du refuge).
Attaquer directement les premiers gendarmes de l'arête (voie Beyris-Lantal), ou bien virer à gauche sur les éboulis, au pied de la paroi Sud, et rejoindre une grande cheminée, qui permet d'atteindre le fil de l'arête (IV, 1 piton) au-dessus des dits gendarmes.
Suivre l'arête d'abord à droite, puis à gauche (un passage de IV). Au-delà, la progression devient plus facile, mais le rocher plus mauvais. En haut du premier ressaut et après un grand replat, une arête effilée puis une cheminée délitée encombrée de pierres croulantes conduisent vers le sommet, que l'on atteint vers la droite à travers un amoncellement de blocs.(l h 30 du pied de l'arête ; 3 h 30 du refuge de Labérouat).


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