Jardin d’hélices
Plantées dans les massifs
S’animent les hélices
Brassent l’air vif
Comme jantilles lisses
Mes éoliennes volatiles
Aux formes graciles
Mes canards laqués bleus
Moulinent du feu de Dieu
Vent de suroît
Leur caresse les plumes d’oie
Vent de noroît
Leur gèle les pales de froid
Ceintes de glace
Elles pendent lasses
A l’approche du printemps
Se déploient à mi-temps
Torpeur de l’été
Mes ailes sont aux arrêts
Rigueur des tempêtes et giboulées
Elles tournent à toute voler
Féerie d’engins migrateurs
Nées des îles, délicieuses filles d’aviateurs
Dans mon jardin planent les mânes, règne l’esprit
D’un Leonardo da Vinci
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