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Patrick DEBETENCOURT | all galleries >> Fêtes maritimes de Douarnenez 2016 - Old boats meeting in Brittany >> Fêtes maritimes de Douarnenez 2016 - Journée du 19 juillet arrivée des bateaux > 967 - Douarnenez Temps fˆte 2016 - IMG_0155_DxO 2 Pbase.jpg
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19-JUL-2016

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Photo du trois-mâts barque "Belem"

Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français, le plus ancien trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier restant en France .

Construit à Nantes, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé, pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), fut finalement déniché par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 1970 par un amateur nostalgique.

Racheté grâce à l'appui d'une grande banque française qui finance la fondation qui entreprend sa restauration, il est aujourd'hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d'initiation et de découverte aux passionnés, sert entre autres et accessoirement à la Marine nationale pour l'entraînement de ses mousses et apparaît dans les grands rassemblements de gréements traditionnels.

Le Belem fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 février 1984.

Lancé le 10 juin 1896, seulement 7 mois après sa commande aux chantiers Dubigeon de Nantes par Fernand Crouan, de la Compagnie nantaise Denis Crouan et Fils spécialisée dans le transport du cacao pour le compte des chocolateries Menier, il est affecté à la flotte des « Antillais » et peut transporter jusqu'à 675 tonnes de fret.

Son premier voyage, sous les ordres du capitaine Lemerle, surnommé « le merle noir », fut un demi-succès, un incendie à l'approche des côtes d'Amérique du Sud ayant détruit les 121 mules que le bateau transportait de Montevideo (Uruguay) à Belém (Brésil). Cela lui valut un retour précipité au chantier pour de lourdes réparations. Bon marcheur, ce voilier de petit tonnage, comparé à la flotte des voiliers cap-horniers de l'époque, n'effectuera pas moins de 33 campagnes jusqu'à sa retraite commerciale le 31 janvier 1914.

Ces campagnes se feront principalement en direction de Belém, port situé sur la rive sud du bras méridional de l'embouchure du fleuve Amazone. Mais le Belem connaîtra bien d'autres destinations, telles que Montevideo en Uruguay, ou la Martinique aux Antilles d'où il échappera de peu à la colère de la montagne Pelée en 1902. En effet, l'entrée du port lui est refusée par manque de place, et il doit aller mouiller à l'autre bout de l'île, ce qui le sauvera. C'est d'ailleurs le Belem qui secourra les deux (ou trois) rescapés de la catastrophe. En 1907 et 1908, sa destination est la Guyane ; armé par Demange Frères il ravitaille Cayenne et son bagne. Ces voyages étant non rentables, il est cédé à la Société des Armateurs Coloniaux.

L'équipage est alors composé de seulement 13 hommes dont les conditions de vie à bord sont rudes. En effet, il faut manier plus de 1.000 m2 de voiles. Le gréement est alors celui d'un trois-mâts barque, la brigantine triangulaire ne portant curieusement pas de vergue. Mâts et espars sont en bois, cordages en chanvre et voiles en coton.

Canon EOS 7D Mark II
1/2000s f/6.3 at 19.0mm iso200 full exif

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